Fascisme

Le fascisme anglais (1918-1987)

L'extrême droite existe bel et bien en Angleterre. Sir Oswald Mosley en fut la figure de proue dans les années trente. L'éclipsé actuelle de ce courant politique est d'abord due au succès de Margaret Thatcher. Mais rien n'est jamais acquis. Philippe Burrin le souligne ici.

Le fascisme aux couleurs de la france

Un fascisme aux couleurs de la France ? Autour de cette question fondamentale, la polémique fait rage chez les historiens. Aux yeux du jeune chercheur suisse de l'université de Genève, Philippe Burrin, qui vient de publier La Dérive fasciste*, U n'y a pas eu en France, jusqu'à la défaite de 1940, de projet fasciste. Marc Riglet a recueilli ses propos. Le danger, à ses yeux, serait de baptiser fasciste n'importe quoi.

L'irrésistible ascension de la Mafia

Depuis un siècle et demi la Mafia sévit en Sicile. Est-il possible aujourd'hui de dire clairement pourquoi elle a vu le jour dans cette île ? D'où vient son nom ? Quand a-t-elle pris son envol ? Quels furent ses rapports avec le fascisme puis avec le gouvernement américain ? L'exécution du général Dalla Chiesa est-elle un aveu de faiblesse ou une preuve de force ? A toutes ces questions, Marie-Anne Matard répond ici, sans laisser dans l'ombre la responsabilité de l'État italien.

Collaborer

« Tous collabos ! » Au-delà de ce cliché facile, Henry Rousso a voulu savoir ce que « collaborer » voulait dire. Il a découvert une attitude aux motivations multiples et parfois contradictoires. En tout cas, collaborer impliquait l'acceptation de la défaite de la France, voire la victoire définitive de l'Allemagne.

Georges sorel : un « fasciste » de gauche ?

Autour de Georges Sorel, il y a un vrai débat sur la nature de sa réflexion politique. En effet, ce polytechnicien fut successivement, ou en même temps, d extrême gauche, d'extrême droite, dreyfusard, antisémite, antidémocrate, admirateur de Lénine... Heureusement, le brouillard est en train de se dissiper !

Enquête sur un historien condamné pour diffamation

Publie aux éditions du Seuil il y a plus d'un an, le dernier livre de Zeev Sternhell, « L'idéologie fasciste en France », n'a laissé personne indifférent. S'estimant diffamé par plusieurs passages qui le présentent comme un des théoriciens du fascisme à la française, Bertrand de Jouvenel a intenté un procès à l'historien israélien et à son éditeur. La dix-septième chambre du tribunal de grande instance de Paris a estimé que deux passages sont effectivement diffamatoires. Pierre Assouline a lu les attendus du jugement. D a aussi interrogé les deux parties.

A la conquête de l'Europe centrale

Dans ses desseins conquérants, Hitler fut servi par les mouvements « fascisants » que la crise avait développés dans les États successeurs de l'ancienne monarchie des Habsbourg.

La guerre commence à Madrid

Fascisme et antifascisme s'affrontent dans une Espagne en proie à la guerre civile. Deux puissances s'en mêlent : l'Allemagne et l'URSS. On n'y expérimente pas seulement des armes. La guerre d'Espagne est aussi la première grande guerre psychologique.

Le second souffle du fascisme italien

C'est seulement a partir de 1936 que le fascisme prend, en Italie, son aspect totalitaire : militarisation de la société, « révolution culturelle », politique extérieure agressive, lois racistes bientôt... Sur les causes de ce tournant, les analyses divergent. D y va de la nature même du fascisme.

Du socialisme au fascisme. Le cas Marcel Déat

Avec Jacques Donot, Marcel Deat a été Tune des grandes figures de la Collaboration issue de la gauche. Historien de la « droite révolutionnaire » Zeev Sternhell démontre ici que Marcel Déat n'avait pas attendu la défaite de 1940 pour forger son fascisme : la crise « néo-socialiste » de 1933 ouvrait Tune des voies qui mènent au totalitarisme.