Feuillet de conches, le roi des faussaires
La passion des collectionneurs est insatiable. Il y a là, on le sait, un créneau tout désigné pour les faussaires. Suzanne d'Huart a pisté le plus génial d'entre eux.
La passion des collectionneurs est insatiable. Il y a là, on le sait, un créneau tout désigné pour les faussaires. Suzanne d'Huart a pisté le plus génial d'entre eux.
Hier « pirates » ou « sauvages », aujourd'hui « libres », les radios privées sont les rejetons de l'antique et austère TSF. Avec vaillance, André-Jean Tudesq a exploré le maquis touffu des lois qui, en l'espace d'un demi-siècle, viennent d'accorder aux ondes une liberté surveillée.
Enfants géants de la publicité, les murs peints furent longtemps les porte-étendard bigarrés du commerce. Avant de sombrer dans la disgrâce et l'abandon. Ils renaissent aujourd'hui.
Pour connaître de l'intérieur les mouvements révolutionnaires ou extrémistes, une source irremplaçable : les rapports des « indics », soigneusement conservés aux Archives de la préfecture de Police. Mais prudence ! La police non plus n'est pas toujours à l'abri de l'intoxication.
Venus de Savoie, des Pyrénées ou d'Auvergne, à pied, à dos de mulet ou en charrette, du XVIIP siècle à la guerre de 1914 les colporteurs ont porté leur marchandise dans les vallées voisines ou jusqu'au bout du monde. Laurence Fontaine a suivi leur piste dans des archives inédites.
Louis XIV ne se lavait pratiquement pas. La toilette, à cette époque, nécessite peu d'eau, mais des parfums en abondance. Et, surtout, du linge propre plusieurs fois par jour. Faut-il en conclure qu'au Grand Siècle les Français étaient sales ?
Élégance et désinvolture, amour de la perfection, triomphe du singulier... C'était la définition du dandysme au XVIIIe siècle. Renaîtrait-il de ses cendres aujourd'hui ? Pour Irène Frain, H faut d'abord s'entendre sur les mots.
Commémorer la révocation de l'édit de Nantes, ce n'est pas seulement céder au culte du souvenir, c'est aussi réfléchir aux mécanismes de la raison d'Etat et à leur perversion. Les décisions, une fois prises, doivent être maintenues, même si elles sont mauvaises. Car « L'Etat ne se déjuge pas ! » C'est ce type d'argumentation qui a conduit les gouvernements successifs à maintenir la législation antiprotestante.
Le 17 octobre 1685, les hommes réunis à Fontainebleau autour de Louis XIV ont-ils conscience de commettre un crime d'État ? Pour Janine Garrisson, ils donnent le coup de grâce à une minorité détestée - un « État dans l'État » - qui, depuis de longues années, subit toutes sortes de sévices.
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