France

La forteresse enseignante

Forgé à une époque où le droit syndical n'était pas reconnu aux fonctionnaires, le corporatisme enseignant traduit, dès son origine, une culture commune. Mouvement de masse, il va multiplier les structures mutualistes, les oeuvres sociales ou pédagogiques. Jusqu'à constituer, après 1945, une « forteresse enseignante », partenaire obligé des gouvernements successifs.

La réforme, une passion française

Depuis cinquante ans, il n'est pratiquement pas un seul gouvernement qui n'ait mis à l'ordre du jour la réforme de l'école. De louvoiements en compromis, d'effets d'annonce en revirements, parcours d'une histoire mouvementée où les réussites ne sont pas celles que l'on croit.

Le privé contre la laïque

Au début de ce siècle, l'enseignement privé a été menacé de disparition. Une menace sans suites : des lois vichystes à la révision de la loi Falloux en 1993, il n'a cessé de marquer des points.

L'enseignement s'est-il démocratisé ?

Dès le début du siècle, des responsables politiques dénoncent le conservatisme de l'école qui reproduit les inégalités sociales. Le mot d'ordre de « démocratisation » est lancé. Il ne prendra pleinement sens que dans les années 1960. Paradoxe cruel : la démocratisation était peut-être plus efficace après la Seconde Guerre mondiale, alors qu'elle n'était pas encore à l'ordre du jour !

Français, vous n'aimez pas le téléphone !

Transgression de l'intimité, nuisances de tous ordres, infraction au code du savoir-vivre... Le téléphone portable est aujourd'hui accusé de tous les maux. Exactement dans les mêmes termes que, il y a un siècle, son prédécesseur, le téléphone fixe.

Faut-il avoir peur des langues régionales ?

Adoptée par le Conseil de l'Europe en 1992, signée par la France le 7 mai 1999, la charte européenne des langues régionales et minoritaires, déclarée inconstitutionnelle le 15 juin dernier, a été l'occasion d'un vif débat. Le pays a alors renoué avec une politique qui remonte au moins à la IIIe République.

Robert le Pieux, roi de l'An Mil

Fils d’Hugues Capet, Robert le Pieux est l’un des rares souverains francs qui nous soient un peu connus. Mais les chroniqueurs nous ont laissé de lui une image contrastée : sage, humble et dévot selon les uns, incestueux et blasphémateur pour d’autres. Portrait d’un souverain de l’An Mil.