Un procès pour impuissance sexuelle : l'affaire d'Argenton
A la fin du XVIe siècle, le baron d'Argenton est soumis à un procès pour impuissance sexuelle. Jusqu'à la fin de sa vie, il se battra pour faire reconnaître sa virilité.
A la fin du XVIe siècle, le baron d'Argenton est soumis à un procès pour impuissance sexuelle. Jusqu'à la fin de sa vie, il se battra pour faire reconnaître sa virilité.
La Belle Époque a promu la maison de rendez-vous, au détriment du grossier lupanar. Et tandis que la « cocotte » prend l'aspect d'une femme respectable, l'épouse bourgeoise s'érotise lentement.
A lire les manuels de « savoir-aimer » que les médecins multiplient au XIXe siècle, une injonction domine : économiser le sperme face à une femme insatiable. Et un objectif : la fécondation. La science prend le relais de l'Église pour imposer ses normes.
La « révolution sexuelle » a été l'un des grands thèmes de l'après-68. Mais cette révolution a-t-elle seulement eu lieu ?
Qu'est-ce qui a vraiment changé dans la vie intime des Français à cette époque ? Quels sont, aujourd'hui, les derniers tabous ? Anne-Marie Sohn situe les évolutions récentes dans un mouvement d'émancipation des corps et des esprits qui remonte aux dernières années du XIXe siècle.
Le mariage d'amour existait-il dans la France du XVIe-XVIIIe siècle ? Arrangée par les parents, répondant à des intérêts patrimoniaux et familiaux, cette union semble n'avoir laissé que peu de place aux sentiments. Néanmoins, à travers mémoires et souvenirs, transparaissent parfois la tendresse et le bonheur conjugal.
Philippe Ariès, disparu en 1984, fut l'un des plus grands précurseurs de l'histoire des mentalités. Dans ce texte, il expliquait que l'adoption de la contraception, impensable dans les sociétés traditionnelles, témoignait d'une transformation décisive des attitudes mentales. L'homme contrôlait désormais les effets procréateurs de sa sexualité, au profit de l'investissement affectif sur un nombre réduit d'enfants. La maîtrise de soi l'emportait sur le désordre des sens.
Au xvic siècle, lorsque les cours européennes découvrent le tabac, l'engouement est immédiat. « Qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre », fait dire Molière à Sganarelle. Très vite, les médecins y voient un excellent médicament. Il faudra attendre la seconde moitié du xixe siècle pour que l'on prenne conscience de ses effets sur la santé et que l'on se préoccupe d'en limiter la consommation.
Jean Moulin fait à nouveau la une de l'actualité. A l'occasion du centenaire de sa naissance, un colloque réunit ce mois-ci, à Paris, les chercheurs autour des questions soulevées par son action, son itinéraire et peut-être plus encore sa mémoire. Jean-Pierre Azéma nous explique pourquoi, malgré les polémiques - précoces -, le préfet d'Eure-et-Loir est devenu, avec la bénédiction de De Gaulle, le héros exemplaire de la Résistance.
Le comportement des Français sous l'Occupation, entre résistance et collaboration, a-t-il constitué une exception en Europe ? La comparaison avec deux cas extrêmes, celui de la Yougoslavie et celui des Pays-Bas, permet de mieux évaluer la singularité nationale.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac a rejoint la France libre en septembre 1941, après s'être évadé d'Allemagne par l'Union soviétique. Il évoque ici la vie quotidienne de cette poignée d'hommes qui choisirent de poursuivre le combat aux côtés de De Gaulle.
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