Guerres de Religion

Les dangers de l'histoire virtuelle

Denis Crouzet avait livré à L'Histoire (n° 175) une interprétation iconoclaste du massacre de la Saint-Barthélemy : il présentait Charles IX comme un souverain humaniste et ce crime d'État comme un « acte d'amour » du roi envers ses sujets. Nicole Lemaître, spécialiste de l'Église au xvie siècle, s'élève ici contre cet exercice d'« histoire virtuelle ».

La légende noire de la reine Margot

La reine Marguerite, dite Margot, fille d'Henri II, sœur de trois rois de France et épouse d'Henri IV, n 'a pas bonne réputation. La littérature romantique, Alexandre Dumas en tête, l'a stigmatisée comme une intrigante et une femme aux mœurs dépravées. Le film de Patrice Chéreau qui sort ce mois-ci sur les écrans se fait encore l'écho de cette légende. Le vrai visage de la reine Margot était pourtant tout autre : celui d'une vraie personnalité politique, et l'une des plus cultivées de son temps...

Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy

Pendant une semaine, en août 1572, Paris est livré au meurtre et au pillage ; les catholiques exécutent par milliers les protestants. C'est le massacre de la Saint-Barthélemy : six jours et six nuits d'une barbarie sans nom. Comment expliquer ce carnage F Qui l'a ordonné ? Faut-il incriminer le roi de France Charles IX, ou bien sa mère Catherine de Médicis ? le débat reste ouvert parmi les historiens. Denis Crouzet publie un livre où il expose son interprétation desfaits. Une interprétation iconoclaste*...

Marseille, ville rebelle

En 1588, Marseille fait allégeance à la Ligue, prélude d'une dictature catholique qui durera cinq ans. Cinq ans de guerre ouverte contre le centralisme parisien. Un jeune historien allemand s'est intéressé à cet épisode méconnu. Et pourtant fondateur du « particularisme marseillais ».

Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy

Pendant une semaine, en août 1572, Paris est livre au meurtre et au pillage ; les catholiques exécutent par milliers les protestants. C’est le massacre de la Saint-Barthélemy : six jours et six nuits d’une barbarie sans nom. Comment expliquer ce carnage ? Qui l’a ordonné ? Faut-il incriminer le roi de France Charles IX, ou bien sa mère Catherine de Médicis ? Le débat reste ouvert parmi les historiens. Denis Crouzet publie un livre où il expose son interprétation des faits. Une interprétation iconoclaste…

L'assassinat d'Henri IV

L'assassinat d'Henri IV, le 10 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du xvie siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d'un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l'origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.

L'assassinat d'Henri IV

L’assassinat d’Henri IV, le 14 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du XVIe siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d’un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l’origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.

Il n'y a plus de guerres de religion !

Conflit meurtrier entre orthodoxes, catholiques et musulmans en Bosnie, affrontement larvé entre catholiques et protestants en Irlande, révolutions menées un peu partout dans le monde au nom de Dieu... Les guerres de religion seraient-elles de règle en cette fin de XXe siècle ? Pierre Chaunu s'élève contre cette idée reçue.

Et les protestants brisèrent les statues de la Vierge

La France connaît, au milieu du xvf siècle, une formidable explosion de violence : les protestants mettent à sac les églises catholiques. Mais qui étaient donc ces « iconoclastes » ? Cet aspect des guerres de Religion était jusqu'ici resté dans l'ombre. Il intéresse enfin les historiens.