Une cathédrale de papier
Damien MacDonald adapte le chef-d'oeuvre de Victor Hugo.
Damien MacDonald adapte le chef-d'oeuvre de Victor Hugo.
Écrivain ou politicien, Victor Hugo a marqué son siècle, qui est aussi celui des combats pour la liberté d'expression et de la presse.
Une source d'histoire précieuse sur Hugo et la vie politique au XIXe siècle.
Reprenons : les Anglais ont Shakespeare, les Italiens Dante, les Allemands Goethe, les Espagnols Cervantès. Et nous ? On a beau dire que le français est la langue de Molière, l'incontestable héros susceptible d'incarner le génie français à la fois dans sa littérature, sa poésie, son théâtre, ses idées, sa langue, sa sensibilité, ses engagements, c'est Victor Hugo, même si l'on trouvera matière à le critiquer dans chacun des domaines où il s'est illustré. C'est aussi que, contrairement aux susnommés, il fut un homme total à qui rien de ce qui met un peuple en marche ne fut étranger.
L'exil de l'écrivain incarne à la fois un modèle et une exception.
C’est l’exil qui a rendu le romancier à lui-même. Son biographe Jean-Marc Hovasse le rappelle avec force.
Entre le XVIIIe et le XXe siècle, l'Europe a inventé les nations et le nationalisme, dont les fureurs n'ont cessé de recomposer la carte du continent. Mais, au fait, qu'est-ce qu'une nation ?
Succès considérable dès leur parution en 1862, Les Misérables ont reçu un accueil froid de la part des écrivains. Jalousie de médiocres ?
Voltairien par sa mère, pas même baptisé, Victor Hugo est pourtant travaillé par la question religieuse. Persuadé que derrière l'univers visible s'en cache un autre... Il sera gagné, dans l'exil, par la grande vogue des tables tournantes.
Et communiquera avec sa fille Léopoldine. Mais aussi avec Dante, Shakespeare, Napoléon !
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