Idées politiques

Profession de foi d'un prétendant

Il y a aujourd'hui un prétendant au trône de France : le comte de Paris, descendant de la branche cadette des Bourbons. Il n'aime pas la république, ni les partis, ni même les organisations royalistes qui militent en sa faveur...

Bonald, Tocqueville, Maurras et les autres

La droite a eu ses théoriciens. Traditionalistes et contre-révolutionnaires comme Maistre ou Bonald, libéraux comme Tocqueville ou Benjamin Constant, monarchistes-ultranationalistes comme Mourras. Issus de courants différents, ils ont eu un point commun : celui de se lire dans le miroir que leur tendait la gauche.

Faire l'histoire de la droite

Les éditions Gallimard viennent de publier une monumentale «Histoire des droites en France». Nous avons rencontré son maître d'oeuvre, Jean-François Sirinelli, pour qu'il nous en dise plus sur cette entreprise.

Qu'est-ce que le fascisme ?

Quelles sont les conditions historiques et sociales qui ont présidé à la naissance du fascisme ? En quoi cette idéologie se distingue-t-elle des doctrines autoritaires qui l'ont précédée ? Le fascisme est-il exclusivement de droite ? Faut-il aujourd'hui craindre sa résurgence ? Sur tous ces points, Zeev Sternhell et Jacques Julliard ont des opinions divergentes.

Droite-gauche : où est la différence ?

Après la guerre du Golfe, le référendum sur le traité de Maastricht a fait voler en éclats la distinction droite-gauche. Et la région, l'État, l'écologie, la tradition, sont autant de thèmes qui ont tour à tour appartenu aux deux camps. Alors, par où passe cette frontière qui depuis 1789 divise la France en deux ?

Voyage a l'intérieur de la droite

La droite est née avec la Révolution française. Mais qu'y a-t-il de commun entre les émigrés de 1789 qui appelaient de leurs vœux le retour à l'Ancien Régime, les agités du national-populisme à la Déroulède ou les républicains bon teint comme Raymond Poincaré ? Pour s'y retrouver, voici la radiographie des droites françaises.

Charles Maurras : portrait d'un irréductible

La particularité française ne réside pas dans la violence de l'opposition droite-gauche, que l'on retrouve dans toutes les démocraties. Elle tient au caractère radical, absolu, d'une contestation qui n'a cessé de porter sur la nature du régime. Cette hostilité systématique à la république a été l'œuvre d'un homme, Charles Mourras, dont la pensée politique a triomphé avec l'instauration du régime de Vichy.

Les pères de la IIIe République

C'est sous le Second Empire que la république a refait ses forces. Mais quelle république ? Celle des révolutionnaires, des ardents, des blanquistes qui refusent les « illusions de la démocratie » et appellent de leurs vœux une commune insurrectionnelle ? Ou celle des libéraux, ces modérés qui croient que l'on peut concilier l'ordre et le progrès ? Michel Winock nous raconte ici comment et pourquoi ces derniers l'ont emporté. Patients, rusés, infatigables, ce sont eux qui, entre 1860 et 1889, ont eu la charge d'établir les assises de granit de la politique française.