Accidentel, criminel... ? On ignore la cause de l’incendie qui ravagea, cette nuit du 6 au 7 mars 1618, sur l’île de la Cité, le Palais de justice de Paris. A l’aide d’archives en grande partie inédites, Arlette Lebigre a mené l’enquête.
En mai dernier, un terrible incendie ravageait les entrepôts des Belles Lettres : 3 millions de livres étaient réduits en cendres. Dont l'irremplaçable collection « Budé ».
Dans sa marche victorieuse contre l’Empire perse, le roi macédonien Alexandre le Grand fait incendier Persépolis et son gigantesque palais. Le choc est d’autant plus fort que rien ne semble justifier cet acte de vandalisme.
En 64, Rome est ravagée par un terrible incendie. Une légende tenace a depuis lors fait de Néron, qu'on aurait vu déclamer des vers au milieu des flammes, le responsable de cette catastrophe. Les sources latines ne permettent guère d'établir sa culpabilité.
Un désastre pour la Bretagne : l'incendie, à la suite d'une manifestation de marins-pêcheurs, de son parlement vieux de trois siècles.
Depuis le mois d'août, des centaines de milliers d'hectares de forets sont ravages par le feu en Indonésie. Cette catastrophe n'était pas imprévisible. Dans des zones à l'équilibre écologique très précaire, l'action des hommes a souvent été désastreuse. Mais il fallait bien nourrir les deux cents millions d'habitants que compte l'archipel.
Aucun sinistre n a autant excité les imaginations que l'incendie de Rome, en 64. Et la silhouette du coupable idéal, Néron, se détachant avec sa lyre sur les décombres fumants, est restée une des images les plus populaires parmi celles que nous a léguées VAntiquité. Mais presque tous les historiens modernes s'accordent pour rejeter les rumeurs, trop invraisemblables, 'répandues par les adversaires de Néron. Alors, quelle est la cause du désastre ?
