Loin du mythe du génial inventeur, l'invention est le fruit d'un long travail collectif, fait de tâtonnements et d'erreurs, d'améliorations techniques souvent artisanales.

Cabinets de curiosités, expériences que l'on pratique dans les salons, public qui se presse dans les universités : le XVIIIe siècle s'émerveille pour la science. Qui devient une véritable pratique culturelle. Les sciences sont à la mode !

Les lampes à filament sont en train de disparaître de nos foyers. On attribue leur invention à Edison. Non sans abus.

L’idée est dans tous les esprits : Léonard a inventé l’automobile. Paolo Galluzzi et son équipe ont reconstitué, à Florence, la machine imaginée par l’artiste : en réalité, un automate de théâtre, conçu pour rouler sur quelques mètres...

Le 28 décembre 1895, à Paris, dans le « salon indien» du Grand-Café, une nouvelle attraction enthousiasme la foule : les frères Lumière font défiler sur un écran des images photographiques. Ils viennent d'inventer le cinéma.

« Cavernes de voleurs », « royaume des ombres », les premières salles de cinéma offraient à un public ébahi des chefs-d'œuvre comme le « Vovaae dans la lune » de fAéliès, mais aussi des farces inspirées du vaudeville, ou encore d'extraordinaires documents d'actualité. Chantai Georgel raconte les premières années du cinématographe, cette forme d'expression révolutionnaire qui, pour les contemporains, n'était qu'une industrie et pas encore un art.

La France célèbre avec un faste tout particulier « Cent ans d'automobile ». Pourtant, aussi bien dans F hexagone qu'à l'étranger, a surgi une querelle féroce : la première auto, française, remonte-t-elle effectivement à 1884 ? Seule l'ouverture récente des archives permet de trancher. Patrick Fridenson les a consultées.