Personnalité d'exception, l'artiste toscan fut aussi un homme de son temps. Ingénieur militaire et ordonnateur des fêtes princières, il n'a sans doute pas inventé les machines qu'on lui prête. Mais il maîtrisait le trait comme personne. Et nul autre n'a représenté le monde de cette manière.
Pèlerins, étudiants, marchands, jeunes nobles ou écrivains : à l'Époque moderne, la péninsule n'a cessé d'attirer les voyageurs européens. Comment expliquer un tel engouement ?
L'idée que la grande cuisine française devrait tout aux goûts de l'Italienne Catherine de Médicis a la vie dure. Il s'agit pourtant d'une légende inventée au XIXe siècle.
En un siècle, de 1440 à 1550, une centaine de palais se construisent dans la cité toscane à l'initiative des plus puissantes familles, enrichies dans le commerce, la banque et l'industrie. Cette révolution urbaine transforme aussi les mentalités.
Une tribune publiée dans le quotidien italien La Repubblica le 26 avril 2019 appelle à sauver l'histoire, bien menacée dans la péninsule.
La ville appartenait à l'Empire austro-hongrois, mais était réclamée depuis la fin du XIXe siècle par l'Italie. Italophones, Slovènes, germanophones y cohabitaient, non sans tensions ; l'italianisation fut brutale.
Dans l'Europe des Lumières, Galilée était un martyr de la science, symbole de la lutte contre l'obscurantisme religieux. Au XIXe siècle, dans l'Italie du Risorgimento, son image devient bien plus ambiguë.
Une grande exposition retrace un siècle et demi d'immigration italienne en France.
Le 5 mai 1936, les troupes de Mussolini entrent dans Addis-Abeba. L'occupation ne dure pas, mais l'Éthiopie est le théâtre d'une violence extrême. Et d'une colonisation où des Italiens s'ensablent...
L'Éthiopie du XXIe siècle est l'héritière directe du règne de Ménélik II. Héros de la bataille d'Adoua contre les Italiens, le roi des rois a donné à l'État ses frontières actuelles et a su préserver, à la fin du XIXe siècle, son indépendance - un cas unique en Afrique.
