Cotonnades, chantiers navals et chemins de fer
La proto-industrialisation avait préparé le terrain. Mais, en l'espace de quelques décennies, c'est une véritable révolution industrielle que connaît le Japon.
La proto-industrialisation avait préparé le terrain. Mais, en l'espace de quelques décennies, c'est une véritable révolution industrielle que connaît le Japon.
Que représente aujourd'hui Meiji pour le Japon ? Comment replacer cet épisode dans l'histoire longue de l'archipel ? Quelles nouvelles pistes de recherche approfondir ? Un des grands spécialistes japonais de la période nous répond.
Métaux, photographies, estampes, émaux : l'art de Meiji se décline sur tous les supports. Dans le cadre de « Japonismes 2018 », le musée Guimet présente, à partir du 17 octobre 2018, « Meiji, splendeurs du Japon impérial », une belle exposition sur un art qui concilie nouveauté et tradition, tout en incarnant la nation.
Symboles de l'ancien régime, ils disparaissent avec lui. Mais beaucoup se reconvertissent dans le nouvel État de Meiji.
Il y a cent cinquante ans, la révolution de Meiji ouvrait la voie d'une modernisation accélérée au Japon : industrialisation, recours à la conscription, école obligatoire... On l'a longtemps expliquée par la seule influence des puissances occidentales. Pas si sûr, nous disent aujourd'hui les historiens japonais, qui insistent sur d'autres causes et d'autres dynamiques.
La nouvelle ère qui s'ouvre au Japon en 1868 se confond avec le règne de l'empereur qui porte son nom : Meiji. La révolution s'est pourtant faite sans lui. Il finit néanmoins par endosser les habits de chef d'État et par incarner la fonction impériale redevenue centrale au coeur du régime. En apparence...
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'anthropologue tenta de décrire, à la demande du Pentagone, le fonctionnement de la société japonaise.
Martin Scorsese filme le Japon du XVIIe siècle en pleine proscription antichrétienne.
En cinq ans, les troupes japonaises ont renversé l’ordre colonial occidental érigé en Asie depuis la prise de Malacca par les Portugais au début du XVIe siècle.
Une démonstration magistrale sur la construction de la modernité japonaise, qui s'est forgée autant dans l'adoption du modèle occidental que dans son rejet.
Moderne sans être occidental. Aux origines du Japon d'aujourd'hui, Pierre-François Souyri, Gallimard, 2016, 490p., 25€
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