Justice

Le droit de grâce au Moyen Age

Aujourd'hui, seul le président de la République peut sauver la tête d'un condamné à mort. Déjà au Moyen Age, le roi pouvait gracier un condamné en lui attribuant une lettre de grâce ou « lettre de rémission ». Ces lettres, admirablement bien conservées dans les grands registres de parchemin du Trésor des chartes aux Archives nationales, nous font connaître la cohorte de détenus qui étaient graciés par le roi.

L'histoire de la peine de mort

De la potence à la guillotine et du bûcher à la chaise électrique, la peine de mort est d'abord un rituel, que nul « progrès » technique n'a réussi à désacraliser tout à fait. Qu'il se célèbre maintenant dans une paradoxale clandestinité n'y change rien. L'homme foudroyé ou coupé en deux continue à exercer cette fascination, complaisante ou révulsée, qui a si longtemps aimanté les foules vers les hauts lieux où une société sacrifie ses moutons noirs.

La peine de mort

Condamnation à vie ou peine de mort ? Le débat ouvert depuis des siècles n'a jamais été résolu. Parce que, souligne Ariette Lebigre, la peine de mort est d'abord un rituel que rien n'a réussi a désacraliser entièrement, pas même le « miracle » du droit de grâce au Moyen Age, évoqué par Pierrette Crouzet, ou le « progrès » de la guillotine, rappelé par Claude Quetel.