A l'assaut de l'hôtel de ville
Le 79 août 7944, /es combats pour la libération de Paris commencent. Le journaliste Roger Stéphane, résistant de vingt-cinq ans, est aux premières loges. Il nous a livré ses souvenirs.
Le 79 août 7944, /es combats pour la libération de Paris commencent. Le journaliste Roger Stéphane, résistant de vingt-cinq ans, est aux premières loges. Il nous a livré ses souvenirs.
En quelques jours, à la mi-août 7 944, la police parisienne se rallie à la Résistance, Bientôt, les policiers victimes des combats dans la capitale seront glorifiés par le pouvoir gaulliste, à grand renfort de cérémonies commémoratives. Pourtant, la police française s'était surtout illustrée, pendant les années de guerre, par sa soumission sans faille aux ordres de l'occupant...
300 000 hommes, 1200 bâtiments de guerre, 5700 bateaux de transport... Les premiers combattants alliés parviennent sur les plages normandes à six heures trente, au matin du 6 juin. Au terme d'une préparation de plusieurs mois. Mais dans la plus grande incertitude sur leurs chances de réussite.
Être libéré par les Russes, pour un Allemand de douze ans, ce n'était pas la même chose qu'être libéré par les Alliés! C'est ce qui est arrivé à Rudolf von Thadden, historien, ancien conseiller du chancelier social-démocrate Helmut Schmidt.
Pas de révolution sans barricades ! Le plus étonnant, c'est que la chute de la monarchie en 1789 s'est accomplie sans recourir à cette ancienne forme de combat populaire. En 1830 seulement, les barricades resurgissent. Dès lors, et jusqu'en Mai-68, elles baliseront les révolutions parisiennes.
55 °/o des Français pensent que le vote des femmes est le changement le plus important des années 1944-1945. 40 °/o admettent que le rôle des Américains a été déterminant dans la libération de la France. 31 % affirment qu'il aurait fallu acquitter Pétain... Le sondage Louis Harris-France réalisé pour « L'Histoire » à l'occasion du quarantième anniversaire de la Libération ne manque pas de surprises.
Dix ans se sont écoulés, et la démission du général de Gaulle, après l'échec de son dernier référendum, le 27 avril 1969, est encore entourée de bruissantes controverses. On a parlé quelquefois de suicide politique. François Goguel propose ici son interprétation, en replaçant son analyse dans la suite d'autres départs réalisés, et de plusieurs renoncements esquissés.
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