Louis XIV harcelé
François-Paul de Lisola a été le plus virulent propagandiste à l'encontre de Louis XIV.
François-Paul de Lisola a été le plus virulent propagandiste à l'encontre de Louis XIV.
On commémore cette année les 300 ans de la mort de Louis XIV. Au crépuscule de sa vie, le roi, anxieux de mener à bonne fin un règne glorieux, s'est efforcé de résoudre de nombreuses difficultés politiques et religieuses.
Le fils de Louis XIV n'a guère intéressé les historiens. Dauphin pendant quarante-neuf ans, il n'accéda jamais au pouvoir. Sa présence fut néanmoins essentielle à la monarchie du Roi-Soleil.
Bien loin de nos aspirations à la transparence, la dissimulation, pour Louis XIV, est un art de gouvernement. Appris très jeune.
Ces mots que Louis XIV aurait prononcés sur son lit de mort sont peut-être apocryphes. Ils n'en expriment pas moins le bellicisme qui a marqué le règne du roi et son goût proclamé pour la guerre.
Les armes à feu acquièrent un rôle décisif sous le règne de Louis XIV, tandis que la noblesse militaire, domestiquée, se professionnalise. L'art de la guerre accomplit sa révolution.
Un monarque assoiffé de conquêtes ; un royaume tout-puissant en Europe : cette vision de Louis XIV s'est imposée à l'époque en Europe. Et reste vivace aujourd'hui encore. A tort.
Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, de Coblence à Fribourg, les troupes françaises incendient, détruisent, rasent plusieurs villes et villages, terrorisant les populations. Un épisode jamais oublié. Que s'est-il vraiment passé ?
Comment une cinquantaine de religieuses vouées au silence et une poignée de solitaires retirés du monde au monastère de Port-Royal ont-ils pu inquiéter à ce point le grand roi ?
Contempler son royaume et ses nouvelles conquêtes jusque dans leurs moindres détails et depuis son cabinet ; préparer un siège, ou la défense d'une place en embrassant celle-ci du regard, une baguette à la main : c'est ce que rendit possible l'entreprise des plans-reliefs, entamée en France sous le règne de Louis XIV et poursuivie jusqu'au Second Empire. On peut voir seize de ces chefs-d'oeuvre sous la nef du Grand Palais, à Paris, à partir du 18 janvier.
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