Louis XIV

Nîmes la protestante

Dans les pages de son journal, qui fait aujourd'hui l'objet d'un commentaire très éclairant, un notaire nîmois nous livre, sur le vif et sans fard, les craintes, les espoirs, les désillusions d'un catholique contemporain de Louis XIV face à l'irréductible « opiniâtreté » des huguenots. Un document exceptionnel.

Le nouveau Louis XIV est arrivé !

1988 : François Mitterrand entame son second septennat. Est-ce un hasard si, dans cette période porteuse de doutes et de questionnements sur le fonctionnement de l'Etat, ainsi que sur la dérive monarchique de la V1 République, les historiens « revisitent » l'univers du roi absolu ?

Magie et raison d'État : l'affaire des poisons

Paris, avril 1679  : Louis XIV crée la chambre de l'Arsenal pour traiter de l'«  affaire des poisons  », scandale criminel et politique éclaboussant des figures majeures de la Cour. Et d'abord la favorite en titre, Mme de Montespan. On démantèle tout un réseau d'astrologues et de magiciens. Un épisode qui révèle un aspect peu connu de la société du Roi-Soleil  : alors que la raison scientifique semble triompher, devins et sorciers séduisent davantage les esprits.

La chute de la maison Fouquet

Le 5 septembre 1661, Nicolas Fouquet, flamboyant surintendant des Finances de Louis XTV, est arrêté et emprisonné. Plus que l'instruction d'un vaste scandale financier, son procès est une machination politique destinée à liquider le passé et à jeter les bases d'un État moderne.

Les grandes oreilles du monarque

En pratiquant les écoutes téléphoniques a un niveau jusqu'alors inconnu sous la République, François Mitterrand a renoué avec le système d'espionnage généralisé instauré par Louis XIV à Versailles. Pour Emmanuel Le Roy Ladurie, qui prépare un ouvrage sur Saint-Simon, telle est peut-être la rançon de la monarchisation de notre système politique.

La carrière brisée de Jean de la Fontaine

Universellement reconnu par la postérité, en son temps pensionné par les grands, élu à l'Académie française, Jean de La Fontaine fut, paradoxalement, tout sauf un artiste de cour. Parce que le génie s'accommode mal, sans doute, de la raison d'État...

La fin du règne de Louis XIV

La maladie qui emporta Louis Xlv dura trois semaines. Trois semaines pendant lesquelles le cérémonial habituel de l'agonie du souverain s'est mis en place à Versailles. Médecins, prêtres, courtisans, familiers : c'est toute une foule qui se presse dans les appartements royaux pour assister aux derniers instants du vieux monarque.