Le roi est mort, vive la régente !
En 1610, Louis XIII n'est qu'un enfant. Et les prétendants à la régence ne manquent pas. Pourtant, en quelques heures, Marie de Médicis s'impose à la tête du royaume.
En 1610, Louis XIII n'est qu'un enfant. Et les prétendants à la régence ne manquent pas. Pourtant, en quelques heures, Marie de Médicis s'impose à la tête du royaume.
Une exposition au château de Blois nous rappelle que Marie de Médicis y séjourna entre 1617 et 1619. Exilée sur ordre de son fils Louis XIII*.
« Je n'ai point été roi mais j'ai aimé à faire des rois et à leur commander. » Cette épitaphe injurieuse circulant à la mort de Catherine de Médicis rend compte de la situation paradoxale des reines de France. A la fois sujettes et souveraines, épouses et mères de rois, elles incarnent la gloire de la royauté. Tout en étant maintenues fermement à l'écart du pouvoir. Avec une exception de poids : la régence.
En 1610, Marie de Médicis prend la tête du gouvernement au nom de Louis XIII. Une régence marquée par les intrigues et les brouilles entre la mère et son fils.
A trois reprises, entre 1560 et 1643, le roi de France meurt brutalement alors que l'héritier du trône n'a pas atteint sa ma\orité. Tour à tour, Catherine et Marie de Médicis, puis Anne d'Autriche réussissent à s'imposer comme régentes du royaume. Comment ces trois femmes que rien ne prédisposait à gouverner, sont-elles devenues des «hommes d'État»?
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