Mai 1968

Mai-68 : l'adieu au prolétariat

Placé sous les figures tutélaires de Marx, Lénine, Trotsky, Mao, Mai-68 devait être une révolution prolétarienne. Discours trompeur. Car la signification de ces journées se trouve avant tout dans les revendications anti-autoritaires et la libération des moeurs.

Les enfants terribles du gauchisme

Qu’ont-ils en commun, les leaders gauchistes des années 1960 ? Une grande nostalgie historique - celle de la lutte antifasciste des années noires -, un antistalinisme à la fois viscéral et superficiel, l’horreur des guerres coloniales menées en Algérie ou au Vietnam. Ils grefferont sur un mouvement spontanéiste, rigolard et libertaire, un marxisme porteur du rêve du Grand Soir.

Sept millions de grévistes

Le thème de la grève générale marque la culture ouvrière française depuis la fin du XIXe siècle. Celle de mai-juin 1968 reste la plus importante de notre histoire. Par son ampleur, le mouvement paralyse même les entreprises non grévistes et le pays s’immobilise peu à peu, comme une eau gagnée par le gel.

Mai 68, et après

Près de la moitié des élèves qui entrent en sixième maîtrisent mal la lecture et l'écriture. Faut-il incriminer les programmes inadaptés ou le triomphe d'une idéologie « soixante-huitarde » privilégiant l'épanouissement de l'élève au détriment des connaissances ? Les réponses du philosophe Luc Ferry.

Le Paris des barricades (1830-1968)

Pas de révolution sans barricades ! Le plus étonnant, c'est que la chute de la monarchie en 1789 s'est accomplie sans recourir à cette ancienne forme de combat populaire. En 1830 seulement, les barricades resurgissent. Dès lors, et jusqu'en Mai-68, elles baliseront les révolutions parisiennes.