Les années 1968, ou la jeunesse du monde
Entre 1965 et 1970, de Berkeley à Tokyo, d’Amsterdam à Mexico, de Rome à Madrid et Varsovie, la jeunesse contestataire fait irruption sur la scène mondiale. S’affirmant comme nouvel acteur social.
Entre 1965 et 1970, de Berkeley à Tokyo, d’Amsterdam à Mexico, de Rome à Madrid et Varsovie, la jeunesse contestataire fait irruption sur la scène mondiale. S’affirmant comme nouvel acteur social.
Dans son nouveau film, Olivier Assayas filme les années 1970 de son adolescence. Entretien avec le réalisateur.
Si Mai 68 fut volcanique mais non sanglant, c'est grâce au préfet de police de l'époque, Maurice Grimaud. Un grand commis de l'État qui rêvait de littérature. Il livre aujourd'hui ses souvenirs chez Tallandier.
Placé sous les figures tutélaires de Marx, Lénine, Trotsky, Mao, Mai-68 devait être une révolution prolétarienne. Discours trompeur. Car la signification de ces journées se trouve avant tout dans les revendications anti-autoritaires et la libération des moeurs.
Que s'est-il passé pour que les adolescents qui s'enthousiasmaient pour Salut les copains au début des années 1960 se transforment en contestataires en mai 1968 ? Parcours d'une jeunesse qui découvrait sa force.
Mai-68 est entré dans d'histoire. Trente ans après les faits, nous avons demandé à six spécialistes de répondre à nos questions.
Qu’ont-ils en commun, les leaders gauchistes des années 1960 ? Une grande nostalgie historique - celle de la lutte antifasciste des années noires -, un antistalinisme à la fois viscéral et superficiel, l’horreur des guerres coloniales menées en Algérie ou au Vietnam. Ils grefferont sur un mouvement spontanéiste, rigolard et libertaire, un marxisme porteur du rêve du Grand Soir.
Le thème de la grève générale marque la culture ouvrière française depuis la fin du XIXe siècle. Celle de mai-juin 1968 reste la plus importante de notre histoire. Par son ampleur, le mouvement paralyse même les entreprises non grévistes et le pays s’immobilise peu à peu, comme une eau gagnée par le gel.
Près de la moitié des élèves qui entrent en sixième maîtrisent mal la lecture et l'écriture. Faut-il incriminer les programmes inadaptés ou le triomphe d'une idéologie « soixante-huitarde » privilégiant l'épanouissement de l'élève au détriment des connaissances ? Les réponses du philosophe Luc Ferry.
Pas de révolution sans barricades ! Le plus étonnant, c'est que la chute de la monarchie en 1789 s'est accomplie sans recourir à cette ancienne forme de combat populaire. En 1830 seulement, les barricades resurgissent. Dès lors, et jusqu'en Mai-68, elles baliseront les révolutions parisiennes.
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