Nationalisme

1896 : honneur à la Grèce !

Galvanisé par la résurrection de son passé prestigieux, le public grec montra dans les tribunes d'Athènes un enthousiasme qui révélait que, dès ces premiers Jeux, la passion nationale était bel et bien au rendez-vous.

La parade patriotique

Dès 1900, à Paris, les Jeux « internationalistes » de Coubertin sont détournés au profit de ce qui devrait être une grande manifestation patriotique marquée par l'esprit de revanche sur l'Allemagne.

Deux cents ans de fermeture ?

Limitation drastique des relations avec les étrangers, interdiction de quitter l’archipel... A l’époque d’Edo, le Japon se ferme : c’est le « sakoku ». Un isolement certes relatif, mais qui influencera durablement l’identité du pays.

La faillite du mandat anglais

En 1920, la Société des nations confie aux Britanniques un mandat sur la Palestine. Avec une mission : organiser sur cette terre la cohabitation des Juifs et des Arabes. Au terme de vingt ans d'erreurs de jugement, d'atermoiements et de revirements, l'échec est patent.

Le miracle catalan

En 985, Barcelone est anéantie. Par une ruse de l'histoire, cette date marque pourtant l'acte de naissance de la Catalogne. En quelques décennies, grâce à l'afflux de l'or andalou, la production agricole s'envole, la culture et l'architecture prennent un nouvel essor.

La première puissance mondiale ?

La Chine fait peur. Parce qu’elle est fermement décidée à se servir de son dynamisme économique pour jouer le premier rôle en Asie. Et parce que, à Taiwan comme au Tibet, le nationalisme reste une constante de sa politique.

La légende des peuples

Serbie, Bosnie... L'Europe voit revenir un de ses vieux démons : le nationalisme ethnique. Une passion des origines qui remonte au coeur du Moyen Age. Et qu'examine l'historien américain Patrick Geary dans un livre décapant*.