Bas les armes !
Aristocrate et militante, Bertha von Suttner fut la première femme prix Nobel de la paix, en 1905.
Aristocrate et militante, Bertha von Suttner fut la première femme prix Nobel de la paix, en 1905.
A tort, il incarne, aux yeux de la postérité, le pacifisme à outrance. Pourtant Jaurès ne croit pas que la France puisse se passer d'armée. Mais, pour lui, celle-ci n'est pas un instrument de conquête ou d'oppression. Elle est « le peuple organisé pour la défense du sol ».
En 1931, Gandhi, couronné « homme de l'année » par le Time, se rend en Europe pour prêcher la révolution non violente. Mais comme l'illustre sa rencontre avec le pacifiste Romain Rolland, la greffe ne prend pas.
Avec 10 millions de soldats morts, la Grande Guerre dépasse tous les conflits précédents. Comment les sociétés font-elles face à cette hécatombe ? Selon Jay Winter, les conséquences démographiques, sociales et culturelles se sont parfois révélées paradoxales.
Entretien avec JAY WINTER
Dans les Cahiers de la quinzaine, Péguy fourbit ses arguments contre le pacifisme de Jaurès et les intellectuels du « parti allemand ». Un nationalisme virulent s'exprime.
Connue pour son Merveilleux Voyage de Nils Holgersson, Selma Lagerlöf était une féministe engagée qui rêvait l'Europe.
En 1945, le Japon vaincu doit renoncer à son armée. Le pays dépend des États-Unis. Aujourd’hui deuxième puissance économique du monde, il cherche sa place dans le jeu politique international.
L'intérêt aujourd'hui pour les insoumis et les mutinés est peut-être un héritage à long terme de 14-18 - et du pacifisme que le conflit a sécrété après coup. La mise en perspective de Jean-Jacques Becker.
Le monstrueux carnage de 1914-1918 défie encore la raison. Comment cela a-t-il été possible ? Une constatation s'impose : le pacifisme, fragile, n'était pas en mesure de résister à l'exaltation de l'idée nationale.
En ce vendredi 31 juillet 1914, on vit, on aime, on trime comme un beau jour d'été. Quelques signes, à peine, d'un danger auquel on ne veut pas croire. Brutalement, l'assassinat de Jaurès, qui a tenté de sauver la paix jusqu'à la dernière minute, en appelle à la défense de la patrie : « Jaurès est mort ! Vive la France ! »
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