1914 : la catastrophe
Dix millions de morts en quatre ans, des dommages matériels et économiques qui ravagent l'ensemble du continent... La Grande Guerre fut-elle un suicide à l'échelle européenne ?
Dix millions de morts en quatre ans, des dommages matériels et économiques qui ravagent l'ensemble du continent... La Grande Guerre fut-elle un suicide à l'échelle européenne ?
Stéphane Audoin-Rouzeau n'en finit pas d'explorer le monde du feu et des tranchées. Ce spécialiste de 14-18 s'éloigne de son champ d'études pour confronter les expériences du combat, des campagnes napoléoniennes à la guerre d'Irak.
L'intérêt aujourd'hui pour les insoumis et les mutinés est peut-être un héritage à long terme de 14-18 - et du pacifisme que le conflit a sécrété après coup. La mise en perspective de Jean-Jacques Becker.
En 1914, la France connaît une mobilisation sans précédent. Mais tous les hommes ne sont pas exposés de la même manière. Le conflit voit apparaître une nouvelle figure : l'embusqué.
Le refus de la guerre a pris des formes multiples en 14-18. Des manifestations qui se comprennent par le caractère inédit du conflit. La guerre ne pourra plus jamais être vue de la même façon.
Plusieurs dizaines de milliers de soldats qui se mutinent en France en 1917, des Italiens qui fuient le champ de bataille à Caporetto... Toutes les armées ont connu, en 14-18, de violents refus de combattre.
Il n'en reste plus que deux ; le troisième « dernier poilu » est mort au mois de février. Et l'on réfléchit déjà, à droite comme à gauche, aux cérémonies qui accompagneront la disparition du tout dernier d'entre eux.
L'Assemblée nationale française a adopté en première lecture, le 12 octobre, la proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien. Les parlementaires sont prêts à interdire toute recherche sur la question. Alors même que si le massacre de masse est avéré, beaucoup de circonstances historiques demeurent dans l'ombre.
L'Irak moderne est né au lendemain de la Première Guerre mondiale, par la volonté britannique. Conquis sur l'Empire ottoman, il est resté sous domination anglaise, bien qu'indépendant, jusqu'en 1958. Le pétrole, déjà, en faisait un enjeu international.
Fruit de la collaboration des historiens des deux pays, un manuel d'histoire franco-allemand est en préparation. Bizarrement, un des enjeux les plus discutés reste la question des causes de la Première Guerre mondiale. Nous avons demandé à Horst Möller de faire le point pour nous*.
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