La Turquie se souvient des Arméniens
Les massacres de masse et les déportations d'Arméniens perpétrés par les Turcs en 1915 ne sont plus un sujet tabou dans le pays et, peu à peu, le voile se lève. En témoignent un livre et une exposition.
Les massacres de masse et les déportations d'Arméniens perpétrés par les Turcs en 1915 ne sont plus un sujet tabou dans le pays et, peu à peu, le voile se lève. En témoignent un livre et une exposition.
Quel était l'objectif des Allemands en attaquant Verdun, en février 1916 ? L'enjeu stratégique de la bataille valait-il que 300 000 hommes perdent la vie ? Sur ces questions, la légende a souvent pris le pas sur la réalité. Rétablissons les faits.
Parmi les troupes françaises qui occupent la Rhénanie en 1919, 20 000 soldats venus de l'empire. Une présence dénoncée par les nationalistes allemands, qui diffusent sur leur compte des rumeurs de viols et de cannibalisme. C'est le mythe de la « honte noire »...
En avril 1918, dans une France en guerre, une nouvelle menace se profile à l’horizon : une épidémie de grippe qui, bientôt, va tout submerger. Comment les Français ont-ils vécu cette tragédie dans la tragédie ? Pierre Darmon a consulté les archives. Elles permettent de suivre l’évolution d’un fléau qui, avec l’irruption de la pneumonie atypique, ou SRAS, semble n’avoir rien perdu de son actualité.
« Une guerre après la guerre » : c'est ainsi que, entre janvier 1923 et juin 1925, fut ressentie en Allemagne l'occupation de la Ruhr par les troupes belges et françaises. Sanctions, vexations, réquisitions allaient faire le lit des partis extrémistes. En particulier celui d'Adolf Hitler.
Jamais guerre n'aura été si violente. Au-delà du nombre de morts, accablant en lui-même, les combats sur le front ont atteint un degré de brutalité inconnu jusqu'alors. Reste à expliquer l'impensable : comment les hommes ont-ils tenu ?
La Première Guerre mondiale a produit le communisme et le fascisme. Nées de l'ébranlement du conflit, ces deux idéologies totalitaires bouleverseront l'histoire du XXe siècle. La guerre a peut-être porté un coup fatal à l'humanisme démocratique.
Près d'un million et demi de morts ou de disparus. Bilan dramatique de 1914-1918, dont la France ne s'est jamais remise. D'autant qu'à côté des morts, des blessés, des mutilés, c'est l'ensemble de la population qui est touchée. Veuves, jeunes filles célibataires, orphelins entretiennent, dans l'après-guerre, cette blessure.
Derrière la placidité de Joffre, les taxis mobilisés par Gallieni et le sacrifice de milliers de combattants, il faut savoir lire un paradoxe : cette victoire apprend aux Français que la guerre sera longue. Beaucoup plus longue que prévu, en tout cas.
Après la guerre, la France se couvre de monuments aux morts. Et tout le pays communie dans la célébration de ses disparus. Autour d'un jour férié, le 11 novembre, et d'un symbole, le soldat inconnu. La joie de la victoire est vite oubliée. Seuls restent le chagrin et la litanie des noms de ceux qui ne sont pas revenus.
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