Première Guerre mondiale

Cérémonies macabres

Que faire du million de corps enterrés à la hâte ou laissés épars sur les champs de bataille ? Le gouvernement français refuse de les restituer. Bravant l'interdit, des familles cherchent à récupérer leurs morts. Commencent dix-huit mois de danses macabres, de déterrements de cadavres et d'inhumations illicites.

Le monde d'après

Antoine Prost a consacré sa thèse aux anciens combattants dont il a révolutionné l'image. Il préside depuis cinq ans le conseil scientifique de la Mission du centenaire. Nous lui laissons le dernier mot.

La SDN : Un immense désir de paix

En 1919, l'extraordinaire popularité du président Wilson cristallise l'aspiration à une paix durable. L'idée de « sécurité collective » fait son chemin. Mais, en 1919, les vrais pacifistes sont déçus.

L'interminable sortie de la guerre

Novembre 1918. Les combats cessent sur le front occidental. Hommes et femmes n'en ont pourtant pas fini avec la guerre qui a bouleversé, pour longtemps, leur univers, en même temps qu'elle les a transformés.

Versailles : l'échec n'était pas inscrit

C'est Keynes qui a porté l'estocade : le traité de Versailles était une mauvaise paix. Les historiens ont surenchéri : paix « bâclée », paix de « vainqueurs », elle portait en elle les germes du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale. Vincent Laniol a rouvert le dossier.

« Des cicatrices indélébiles »

Il y a, bien sûr, les zones du front ravagées par les combats. Mais l'impact de 14-18 sur la nature va bien au-delà : agricultures bouleversées, exploitation du pétrole et des minerais. Et touche le monde entier. Au prix, parfois, de catastrophes économiques, sociales et écologiques.

Dans le secret des familles

La fin du conflit sonne le retour des combattants. Derrière le bonheur des retrouvailles se cache pourtant de la souffrance. 14-18 a affecté, aussi, l'intimité conjugale. Les historiens aujourd'hui débusquent des sources qui permettent de traquer ce phénomène.