Une femme et six enfants
En 1525, Luther épouse Catherine de Bore, une ancienne nonne. En déclarant le mariage « bon pour tous les humains », il a réconcilié non sans ambiguïtés le clergé avec les femmes.
En 1525, Luther épouse Catherine de Bore, une ancienne nonne. En déclarant le mariage « bon pour tous les humains », il a réconcilié non sans ambiguïtés le clergé avec les femmes.
Pourquoi la greffe luthérienne n'a-t-elle pas pris en France ? Tout avait pourtant bien commencé pour Luther au royaume de François Ier.
Le samedi 31 octobre 1517, veille de Toussaint, Luther rend publiques à Wittenberg « 95 thèses » contre les indulgences, ces rémissions de péchés accordées aux fidèles contre de l'argent. Comment cet événement local a-t-il entraîné une rupture dans la Chrétienté ?
Dans Des Juifs et de leurs mensonges, Luther exprime une hostilité véhémente à l'égard des Juifs. Instrumentalisé par les nazis, ce traité a valu à son auteur un procès en antisémitisme. Qu'en est-il vraiment ?
Petit-fils de paysans et fils d'un entrepreneur minier du centre de l'Allemagne, Martin Luther a reçu la même éducation que la plupart des enfants de son âge. Quand et comment est-il devenu ce rebelle qui fit plier le pape et l'empereur ? Entretien avec HEINZ SCHILLING**
A la fin du XVe siècle et au XVIe, l'Europe est saisie d'une fièvre apocalyptique. Les pronostics sur l'imminence de la fin du monde se diffusent. Surtout, la Réforme déchire les chrétiens. L'Antéchrist s'incarne dans Luther pour les uns, dans le pape pour les autres.
Confronté à la diffusion des idées de Luther, François Ier, proche des milieux évangélistes, fut longtemps partagé entre répression et dialogue. Finalement, la répression l'emporta.
C'est au terme d'un vote de bourgeois laïques que Neuchâtel, en novembre 1530, devient la première capitale protestante de langue française, bien avant Genève, Lyon ou Nîmes. Au XVIe siècle, on pouvait donc voter pour sa foi et son culte.
Avec un style inimitable, Lucien Febvre dresse le portrait d'un Luther humain, vulgaire et intelligent, angoissé et courageux.
Austère, la peinture allemande ? Les nus peints par Cranach et les portraits de Dürer n'ont rien à envier aux maîtres italiens. Mais, plus qu'au plaisir des yeux, c'est à l'édification du spectateur qu'ils sont destinés.
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