Régime de Vichy

Georges Albertini, l'éminence grise de l'anticommunisme

Socialiste, pacifiste, collaborateur sous l'Occupation, anticommuniste professionnel, Georges Albertini est l'une des éminences grises les plus marquantes de la IVe et de la Ve République. Il conseilla des personnalités politiques aussi diverses que Marcel Déat, Vincent Auriol, Edgar Faure, Guy Mollet, Georges Pompidou et Marie-France Garaud. Pierre Assouline a pu mesurer son influence sur les affaires de l'État grâce aux témoins rencontrés et aux archives consultées.

Les « complots » dans la République

Une poignée d hommes déterminés, quelques armes, des réunions secrètes dans des arrière-salles enfumées, un peu de mystère et beaucoup de rumeurs... Cest ça, un complot ! Pierre Assouline a passé en revue les principales « affaires » qui secouèrent la France ces quarante dernières années : « Plan bleu », « Complot des pigeons », « Affaire AAarkovic », « Mai-68 » et « Affaire Greenpeace ».

Un SS nommé Barbie

Le procès Barbie devrait s'ouvrir dans les prochaines semaines. Pour savoir qui est l'homme que l'on jugera, L'Histoire a demandé à Jacques Delarue, ancien commissaire divisionnaire, de retracer la carrière de l'ancien SS. Sans cacher les complicités, les trahisons et les protections dont le détenu du fort AAontluc bénéficia jusqu'en février 1983.

1 600 000 prisonniers de guerre !

1 600 000 prisonniers de guerre ! Pour les Allemands, un formidable réservoir de main-d'œuvre potentielle. Pour Vichy, des enfants chéris, et le ferment, lui aussi potentiel, de la Révolution nationale. Un enjeu sournoisement disputé.

Les chevaliers du maréchal

Rassembler les vétérans de 14-18 et leurs cadets déshonorés de 39-40 dans une nouvelle chevalerie maréchaliste. Pour, tous ensemble, soutenir le vieux chef et régénérer la France. Quelques-uns deviennent malgré tout des résistants. D'autres adhèrent à l'impitoyable Milice. Le plus grand nombre s'éloigne.

La vérité sur le sto

Des « héros », les travailleurs du STO ? Certainement pas. Des traîtres alors ? Sans doute pas. Des victimes ? Oui, souvent. Même si, au début, un certain nombre était tenté par l'aventure allemande, ils ont connu le sort peu enviable de travailler à contrecoeur au service du vainqueur. Au-delà des controverses, il est temps de reconstituer cet aspect de la guerre.

Survivre

Trente-huit millions de Français n'ont été ni résistants ni collaborateurs. Amorphes ou veules, débrouillards ou sordides, héros ou salauds, quarante ans plus tard ces hommes et ces femmes n'ont toujours pas de statut historique très net. A tout le moins méritent-ils un regard sans préjugé et sans fanfare.