Régime de Vichy

Collaborer

« Tous collabos ! » Au-delà de ce cliché facile, Henry Rousso a voulu savoir ce que « collaborer » voulait dire. Il a découvert une attitude aux motivations multiples et parfois contradictoires. En tout cas, collaborer impliquait l'acceptation de la défaite de la France, voire la victoire définitive de l'Allemagne.

Les juifs dans la résistance

Dès 1940, les Juifs sont nombreux dans la Résistance. Leurs récits témoignent qu'ils ont combattu pour défendre les valeurs françaises, le pays de la révolution de 1789, les principes de la Déclaration des droits de l'homme, la Justice, la République. Bref, peu de résistants juifs ont été des Juifs résistants.

La trahison des possédants

La France des années trente a été affaiblie par la fuite des capitaux. Qui est responsable ? La revanche politique passait-elle avant les intérêts de la nation ?

Les « mouchards » de la France occupée

Les Français ont-ils dénoncé les Juifs et les résistants pendant la guerre ? Non ! Jacques Poujol, historien et ancien résistant, affirme, lui, que c'est en dépouillant systématiquement le courrier que Vichy découvrait les noms de ses futures victimes.

La franc-maçonnerie accusée et dissoute (1940-1944)

De 1940 a 1944, la franc-maçonnerie est l'objet d'une double et active hostilité : celle du nouveau régime pétainiste et celle de l'occupant allemand. La répression antimaçonnique fut un des exemples concrets de la Collaboration.

La fête des mères

Décorées, érigées en monuments, fêtées par les municipalités, les mères ont été l'objet d'une intense propagande à une époque où la France manquait d'enfants et où l'État avait besoin de soldats pour faire la guerre.

1940 : Vichy joue l'Allemagne

Les avocats du régime de Vichy invoquent, pour sa défense, son « attentisme » et son « double jeu ». En fait, comme le montrent les archives allemandes et françaises, la politique de Vichy qui prend corps dès l'été 1940 repose sur la conviction que l'Allemagne nazie a remporté une victoire définitive.

1940 : Vichy joue l'Allemagne

Les avocats du régime de Vichy invoquent, pour sa défense, son « attentisme » et son « double jeu ». En fait, comme le montrent les archives allemandes et françaises, la politique de Vichy qui prend corps dès l'été 1940 repose sur la conviction que l'Allemagne nazie a remporté une victoire définitive.

La police sous l'Occupation

En temps de crise, la police est toujours exposée parce qu'elle est un enjeu de premier ordre. On l'a bien vu sous Vichy. Pour Jacques Delarue, historien, ancien commissaire divisionnaire et ancien résistant, il est impossible de réduire la situation sous l'Occupation aux stéréotypes « flic-collabo » et « flic-résistant ».

Vichy et les enfants juifs

1942 : plus de six mille enfants juifs sont déportés à Auschwitz. Parce que Vichy veut se débarrasser d'« orphelins » inutiles et gênants dont les parents ont, déjà, pris le chemin des camps de la mort.