Résistance

Raoul girardet et le cocktail des droites

Qu'est-ce qui fait courir un historien ? Pour répondre à la curiosité de nos lecteurs, nous avons décidé de partir à la rencontre d'historiens les plus divers. Pierre Assouline ouvre la série en brossant le portrait de Raoul Girardet, un homme qui a passé trente ans de sa vie à Sciences Po. « Anarchiste par tempérament, libéral par raison, patriote par fidélité... » C'est ainsi qu'il se présente.

La vérité sur la mort de Gabriel Péri

Qui a livré Gabriel Péri à la Police ? Pour lever le voile sur les mystérieuses circonstances de l'arrestation du héros communiste, Claude Pennetier a réalisé une enquête approfondie. Surtout, il a pu recueillir le témoignage de la compagne de Gabriel Péri dans la clandestinité, Sofia Jancu.

Un SS nommé Barbie

Le procès Barbie devrait s'ouvrir dans les prochaines semaines. Pour savoir qui est l'homme que l'on jugera, L'Histoire a demandé à Jacques Delarue, ancien commissaire divisionnaire, de retracer la carrière de l'ancien SS. Sans cacher les complicités, les trahisons et les protections dont le détenu du fort AAontluc bénéficia jusqu'en février 1983.

Qui a trahi manouchian ?

Qui a trahi Manouchian et son groupe de résistants ? Le parti communiste est-il réellement en cause, même indirectement ? Adam Rayski* apporte ici un précieux témoignage.

1 600 000 prisonniers de guerre !

1 600 000 prisonniers de guerre ! Pour les Allemands, un formidable réservoir de main-d'œuvre potentielle. Pour Vichy, des enfants chéris, et le ferment, lui aussi potentiel, de la Révolution nationale. Un enjeu sournoisement disputé.

La vérité sur le sto

Des « héros », les travailleurs du STO ? Certainement pas. Des traîtres alors ? Sans doute pas. Des victimes ? Oui, souvent. Même si, au début, un certain nombre était tenté par l'aventure allemande, ils ont connu le sort peu enviable de travailler à contrecoeur au service du vainqueur. Au-delà des controverses, il est temps de reconstituer cet aspect de la guerre.

La ligne du parti communiste

Mener le combat antifasciste, et se plier sans sourciller aux directives de l'Internationale communiste, dictées par Moscou. Telle est la gageure confondante à laquelle le parti communiste français fut acculé dès la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Lyon, capitale de la résistance

Métropole de la zone libre, Lyon devient rapidement le lieu où convergent tous les mouvements de résistance. C'est là aussi qu'ils s'unifieront. On y complote, on y pose les jalons de la société future... Jusqu'au jour où l'occupant fait irruption et sévit durement.