Révolution française

Les Gracques, de Rome à la Révolution française

1794 : Babeuf prône la collectivisation des terres. Pour exposer son programme, il lance un journal, Le Tribun du Peuple, et change son prénom en Gracchus, renouant ainsi avec des figures légendaires de l'Antiquité romaine: les Gracques... Pourquoi, de l'Antiquité à la Révolution française et, en Russie soviétique, Je mythe des Gracques connaît-il pareil succès ?

La loterie royale de France

« Des races éteintes, les hôpitaux et les prisons peuplés de nouvelles victimes, le peuple appauvri... » Non, Talleyrand, à la veille de la Révolution, ne parle pas d'une famine, mais des effets d'une religion nouvelle : le culte de la loterie.

La Vendée contre la République

« Pour Dieu et pour le roi ! » Les révoltés de l'Ouest, eux-mêmes, ont cherché à répandre cette image, reprise au siècle dernier par des historiens républicains. Mais aujourd'hui on découvre que, au cœur de la révolte des Vendéens et des Chouans, il y a la haine qui oppose le paysan du bocage à l'habitant des villes.

Les paysans « partageux » et la Révolution française

On l'a répété : l'égalitarisme paysan de la Révolution française, soucieux de partager les grandes exploitations en petites propriétés, aurait retardé les chances d'un capitalisme agraire à la française. Et si ce retard s'expliquait par l'échec de la révolution paysanne à suivre jusqu'au bout la voie égalitaire ?

Le tavernier, le juge et le curé

Au cabaret, on boit et on achète des boissons. On parle aussi. Les idées subversives s'affichent. Les gens de l'ombre s'y abritent. En 1789, le marchand de vin est bien cet agitateur politique que dénoncent le juge et le curé.

Le premier 14 Juillet de la République 1880

Il y a cent ans un grand débat agite les Français : faut-il célébrer la prise de la Bastille, 14 juillet 1789, l'abolition du régime féodal, 4 août 1789 ou la chute du roi, 10 août 1792 ? En 1880, les républicains hésitent quant à la date de la fête nationale...

La jeunesse dorée de la Révolution française

« Ventres dorés », « belles cuisses », « muscadins »... Un historien québécois raconte l'histoire de ces « zazous » enrubannés qui cassaient du « cul crotté » dans ies années troubles de l'après-Thermidor en 1794.