A la mort de Louis XVI puis de Marie-Antoinette, les révolutionnaires ont tout fait pour empêcher le culte de ces figures royales. Pourtant, dès 1793, nombre de reliques ou fausses reliques circulent et entretiennent le souvenir de la reine.
Gérard Mordillat et Jérôme Prieur imaginent l'histoire du fameux linge à travers les siècles.
Comment de très sérieux historiens ont inventé une relique dans l'Espagne du XXIe siècle.
En 1191, les moines de Glastonbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, découvrent une tombe dans leur abbaye. C'est celle du roi Arthur, affirment-ils aussitôt. Donnant du même coup un ancêtre prestigieux aux Plantagenêts.
Elle est partout et nulle part. Son invention par Hélène l'année du concile de Nicée, en 325, est en tout cas au fondement du destin chrétien de Jérusalem.
C'est la bourgeoisie qui assure la survie du jansénisme. Ces hommes et femmes des Lumières sont aussi d'avides collectionneurs de reliques prêts à tout pour assurer leur pouvoir archaïque sur la cité.
Le suaire de Turin : une pièce de lin portant l'empreinte, fixée sur le tissu comme un négatif photographique, d'un homme flagellé et crucifié. Il est apparu pour la première fois au milieu du xrve siècle, dans la petite collégiale de Lirey, en Champagne. Assez vite vénéré comme une relique de la Passion du Christ, il suscite depuis la ferveur des fidèles, et la curiosité des scientifiques. À quelques mois de l'ostension de 1998 le débat n'est pas clos.
Qui possède les reliques de Marie-Madeleine ? Au Moyen Age, une lutte acharnée opposa sur ce point l'abbaye bourguignonne de Vézelay et le couvent de Saint-Maximin en Provence. Une histoire qui s'éclaire grâce au témoignage d'un prieur dominicain. Un manuscrit étonnant, longtemps perdu, retrouvé en 1989. Enfin publié aujourd'hui .
S'il fallait un exemple de la passion religieuse des Français, le culte des reliques serait celui-là. Partout, au Moyen Age, on vénère des dépouilles réputées miraculeuses: un os de saint Eloi, une dent du Christ ou une goutte du lait de la Vierge...
S’il fallait un exemple de la passion religieuse des Français, le culte des reliques serait celui-là. Partout, au Moyen Age, on vénère des dépouilles réputées miraculeuses : un os de saint Eloi, une dent du Christ ou une goutte du lait de la Vierge…
