Qui a trahi manouchian ?
Qui a trahi Manouchian et son groupe de résistants ? Le parti communiste est-il réellement en cause, même indirectement ? Adam Rayski* apporte ici un précieux témoignage.
Qui a trahi Manouchian et son groupe de résistants ? Le parti communiste est-il réellement en cause, même indirectement ? Adam Rayski* apporte ici un précieux témoignage.
C'est une véritable tragédie qu'ont vécue les « malgré-nous » alsaciens, lorrains et luxembourgeois incorporés de force dans l'armée allemande. Suspects aux yeux des Allemands, suspects aux yeux de la Nation, ceux qui en seront victimes se sentent incompris.
Quarante ans après, l'histoire des Français sous l'Occupation nous apprend au moins une chose : aucun groupe social, aucun chrétien n'était prédestiné à la Résistance ou à la Collaboration. ^^_M^^^_
Parmi les raisons du succès de la propagande allemande en France : la mise en place de relais intellectuels purement français ; la collaboration active du syndicat des éditeurs ; la lâcheté et l'ambiguïté de nombre d'écrivains...
Mener le combat antifasciste, et se plier sans sourciller aux directives de l'Internationale communiste, dictées par Moscou. Telle est la gageure confondante à laquelle le parti communiste français fut acculé dès la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Métropole de la zone libre, Lyon devient rapidement le lieu où convergent tous les mouvements de résistance. C'est là aussi qu'ils s'unifieront. On y complote, on y pose les jalons de la société future... Jusqu'au jour où l'occupant fait irruption et sévit durement.
Une « bouteille à la mer » ! Une sommation, une seule, formulée par un homme auquel une certaine idée de la France insuffle une foi provocante... Le 18 juin 1940, à 20 heures, le général de Gaulle manifeste d'un coup la forme symbolique de son entreprise. Mais à qui s'adresse-t-il ? Qui l'a écouté ? Et qui le suivra ?
« Résister ». Les hommes et les femmes de France n'ont pas seulement inventé un mot. Ils ont surtout façonné, dans une Europe vassalisée, un système clandestin original. Or cette page d'histoire insolite et glorieuse, constate Jean-Pierre Azéma, n'est pas facile à écrire. Parce que la Résistance est diverse, multiforme. Parce que chacun - gaulliste, communiste, etc. - prêche pour sa paroisse.
Le mystère est demeuré presque entier jusqu'à la victoire des Alliés. Mais on sait, depuis longtemps maintenant et sans contestation possible, que les chambres à gaz ont existé. Quarante ans après les faits, Claire Andrieu a interrogé pour nous Pierre-Serge Choumoff, à la fois historien et témoin, co-auteur du livre « Les chambres à gaz, secret- d'État » (Éd. de Minuit).
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