Pouvait-on arrêter la Solution finale ?
Pourquoi la Résistance s'est-elle si peu préoccupée du sort des Juifs ? Michael R. Marrus nous met en garde contre tout anachronisme.
Pourquoi la Résistance s'est-elle si peu préoccupée du sort des Juifs ? Michael R. Marrus nous met en garde contre tout anachronisme.
C'est l'un des plus étonnants succès de librairie de l'année. Les Bienveillantes de Jonathan Littell déroule l'histoire de la Shoah du point de vue des bourreaux. Un choc qui nous force à revenir sur l'oeuvre de mort des nazis. Et sur le roman lui-même, qui ne peut laisser personne indifférent.
Au mois de juin 2006, la SNCF était condamnée par le tribunal administratif de Toulouse pour sa participation aux transferts de détenus sous l'Occupation. Quelles sont exactement les responsabilités de l'entreprise française dans la déportation ? Annette Wieviorka a repris le dossier.
Des élèves chahutant pendant le cours sur la Shoah ou refusant d'étudier Voltaire : de telles histoires circulent depuis quelques années. Pourtant, aucune étude systématique du phénomène n'avait été réalisée. S'appuyant sur une documentation quasi ignorée et sur des témoignages nombreux, Claude Askolovitch a mené l'enquête. Le constat est inquiétant.
Auschwitz est aujourd'hui le symbole de l'extermination des Juifs d'Europe. Difficile de croire qu'en 1945 on connaissait davantage les noms de Buchenwald et Dachau. La prise de conscience du génocide a été lente.
L'histoire du génocide s'est écrite lentement depuis 1945. Les débats ont porté sur la nature du nazisme, sur le rôle des Alliés, sur l'attitude des populations et celle des Juifs eux-mêmes. Reste enfin le litige sur l'unicité de la Shoah.
En 1987, le criminel de guerre Klaus Barbie est juge a Lyon pour sa participation au génocide des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Un génocide dont l'histoire s'est écrite difficilement depuis 1945, avec des périodes d'accélération et des lenteurs. Et une attention portée tantôt aux victimes, tantôt aux bourreaux.
L'Université française organise un cycle de conférences sur l'histoire de la « shoah ». A cette occasion, André Kaspi défend l'emploi de ce terme hébreu, à l'exclusion de ceux d'« extermination », de « génocide » ou d'« holocauste »*.
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