Vie quotidienne

Les Français à l'heure allemande

En 1940, la France est envahie par les troupes de Hitler. Cette situation va durer quatre années. Quatre années pendant lesquelles il faudra bien, d'une façon ou d'une autre, vivre avec l'occupant. Dans la multitude des comportements et des choix individuels qui ont fait la trame des rapports franco-allemands pendant cette période, qu'est-ce qui était acceptable, qu'est-ce qui ne l'était pas ? Où faire passer la limite entre la collaboration condamnable et l'accommodation inévitable ? Dans son magistral ouvrage qui sera publié au début de l'année prochaine, Philippe Burrin bouleverse nos idées reçues*.

La vérité sur les Juifs de France au XIXe siècle

La fin du XIXe siècle a vu surgir en France des flambées d'antisémitisme d'une incroyable virulence, dont l'affaire Dreyfus est l'exemple le plus éclatant. On connaît bien les angoisses et les fantasmes de ceux qui faisaient alors des Juifs des boucs émissaires ; on connaît plus mal les réalités d'une société juive française en pleine mutation.

Les rutabagas sont arrivés

Après le grand éparpillement de l'exode, les Français sont rentrés chez eux. La vie reprend, d'autant plus difficile que les prélèvements des «Chleuhs» épuisent les ressources du pays. Dans les villes on manque de tout : pain frais, beurre, viande, charbon et essence sont rationnés. Le vélo devient le roi des transports et le rutabaga celui du repas quotidien. Pour survivre, on improvise grâce au «système D» et au marché noir. Et l'hiver s'annonce particulièrement rude.

La "dolce vita" à Pompéi

Derrière l'inestimable ensemble de monuments, d'habitations et d'œuvres d'art révélés par les fouilles archéologiques depuis deux siècles, Jean-Michel Croisille saisit la vie quotidienne des habitants de Pompéi. Avant que le ciel punisse la cité radieuse de Campanie en l'ensevelissant sous les cendres le 24 août 79.

Pain, amour et graffiti a pompéi

Parce qu ils portaient la toge et ne savaient s'exprimer sans recourir aux déclinaisons, les Romains passent souvent pour des raseurs solennels. Pourtant, ils étaient parfois de drôles de farceurs. Lisez plutôt leurs graffiti... Jean-Pierre Adam les a relevés.

Survivre

Trente-huit millions de Français n'ont été ni résistants ni collaborateurs. Amorphes ou veules, débrouillards ou sordides, héros ou salauds, quarante ans plus tard ces hommes et ces femmes n'ont toujours pas de statut historique très net. A tout le moins méritent-ils un regard sans préjugé et sans fanfare.

Le monde perdu du Shtetl

A travers d’exceptionnelles photographies, Rachel Ertel nous raconte la vie du « Shtetl », la bourgade juive de Pologne évoquée avec tant de talent et de nostalgie dans les romans d’Isaac Bashevis Singer. Tout commença au XIIIe siècle.