Vingtième siècle

Questions actuelles sur l'impôt

Qu'est-ce qui fait qu'en France un citoyen sur deux échappe à l'impôt sur le revenu ? Une révolte fiscale est-elle envisageable ? Dans quel sens une réforme éventuelle devrait-elle être entreprise ? Autant de questions qui révèlent toute la complexité du système de prélèvements français.

La maladie démocratique

La démocratie a t-elle un avenir ? Crise de confiance, crise des partis, crise de l'État, impasse des réformes... Les intérêts particuliers prennent le pas sur l'esprit civique. Pour Alain-Gérard Slama, il s'agit là d'une montée de l'mdividualisme « tribal » et d'une fissure du pacte républicain. Marcel Gaucbet, quant à lui, constate l'émergence d'un troisième pouvoir : celui du juge et de l'opinion.

Marx est bien mort !

Depuis une vingtaine d'années, la conscience de classe s'effrite. N'y aura-t-il "bientôt plus d'ouvriers, plus de patrons, rien qu'une immense et indistincte catégorie moyenne aux valeurs et aux comportements identiques ?

L'état est-il un bon patron ?

Depuis une cinquantaine d'années, au fil des nationalisations, l'État a dû assumer un nouveau rôle : celui de patron d'entreprises publiques. L'a-t-il toujours fait dans le souci de l'intérêt général

Dieu, le capital et l'évangile

En un peu moins d'un siècle, l'Église a perdu son audience auprès des ouvriers. Rudoyée par la concurrence du communisme athée, elle n'a pas su donner leur chance aux expériences du catholicisme social ou à la volonté missionnaire des prêtres ouvriers.

Le fascisme anglais a existé !

La monarchie anglaise paraît garante de stabilité et de mesure politique. Elle ne suffit pas toujours, cependant, à préserver son pays des tourmentes extrémistes : il y eut, dans l'entre-deux-guerres, un parti fasciste britannique organisé. Et réuni autour d'un seul homme : Oswald Mosley.

Les mécanismes de l'intégration

Les étrangers arrivés en France à la fin du siècle dernier ont mis du temps à s'intégrer, même si, comme les Polonais, ils étaient de confession chrétienne. La proportion d'immigrés dans la population française totale n'est guère plus élevée aujourd'hui que ce qu'elle était dans les années 1930... Autant de rappels historiques qui conduisent Pierre Milza à ne pas désespérer du « creuset français ».