Plus fort que Staline
Le portrait s’étale en une du journal communiste Les Lettres françaises : un Staline jeune croqué par Picasso en hommage au dirigeant défunt. C’est le scandale... Mais Picasso est protégé par Thorez, et surtout par son immense talent.
Le négationniste et la chambre à gaz
C'est alors que, en France, le négationnisme émerge dans l'espace public.
La quête de Saul Friedländer
Avec le second tome de L'Allemagne nazie et les Juifs Le Seuil, Saul Friedländer achève une oeuvre originale et puissante qui mêle, pour la première fois, récits des victimes et des bourreaux pour tenter de comprendre l'inexpliquable. Une interrogation qui n'a cessé de le hanter et qui est intimement liée à son propre itinéraire.
« La Destruction des Juifs d'Europe » de Raul Hilberg
Le livre de référence sur le « comment » de la « Solution finale ».
La SNCF, la Shoah et le juge
Au mois de juin 2006, la SNCF était condamnée par le tribunal administratif de Toulouse pour sa participation aux transferts de détenus sous l'Occupation. Quelles sont exactement les responsabilités de l'entreprise française dans la déportation ? Annette Wieviorka a repris le dossier.
Verdict à Nuremberg
Il y a soixante ans, le tribunal de Nuremberg rendait son verdict. Derrière ses décisions, huit juges dont on a du mal aujourd'hui à percer les motivations. Le témoignage inédit de l'un d'entre eux, François Falco, nous y aide.
"Laissons les historiens faire leur métier ! "
"Liberté pour l'histoire" : c'est le titre d'un appel aux politiques lancé par 19 historiens le 12 décembre dernier. C'est aussi le nom d'une association dont René Rémond est le président. Si un vent d'inquiétude souffle chez les historiens, c'est que la multiplication depuis quinze ans des lois mémorielles semble aujourd'hui porter ses fruits amers : procès ou menaces de procès contre des chercheurs qui font simplement leur travail. Signataire de l'appel, Françoise Chandernagor, juriste par métier et historienne par passion, instruit ici l'affaire.
« On ne disait pas qu'on était Juif »
Les récentes commémorations de l'ouverture des camps et du retour des déportés constituent un renversement de perspective complet par rapport à l'été 1945. Les Juifs ne sont, à l'époque, qu'une catégorie de victimes parmi d'autres.
Comment la Shoah est entrée dans l'histoire
Auschwitz est aujourd'hui le symbole de l'extermination des Juifs d'Europe. Difficile de croire qu'en 1945 on connaissait davantage les noms de Buchenwald et Dachau. La prise de conscience du génocide a été lente.