Et saigner et purger !
Que faire si un malade souffre d'une forte fièvre, d'un rhumatisme ou d'une indigestion ? Du nourrisson au vieillard, le même traitement au moindre signe suspect : on saigne et on purge !
Quand la torture osait dire son nom
Jusqu'en 1788 la torture était un rouage normal de la machine judiciaire. Et que Ton ne se figure pas qu'elle est née de la volonté « sadique » du législateur.
La longue marche du divorce
Du manage indissoluble imposé par l'Eglise au divorce « souple »... Une certitude : aujourd'hui on se marie de moins en moins.
Le secret des Tourlaville
En décembre 1603, les têtes de Julien et Marguerite de Tourlaville tombaient sous l'épée du bourreau. Simple fait divers. Jusqu'au jour où, par hasard, a surgi un trésor, - le document qui révèle au chercheur une réalité plus romanesque, plus troublante que la fiction.
Les préfets du roi contre les Régions
Comme les préfets, ils furent accusés d'action « illégale, injuste et pernicieuse ». Comme les préfets, ils représentaient le pouvoir central. Au moment où la « loi Defferre » sur les Régions veut briser l'État jacobin, Arlette Lebigre nous montre que ies préfets de l'Ancien Régime, les intendants du roi, étaient aussi le recours contre l'arbitraire et la violence des coteries locales.
Vraies ou fausses ? Les prédictions astrologiques en politique
Les hommes politiques sont, paraît-il, les clients fidèles des voyantes et astrologues. Ils ne savent peut-être pas que Catherine de Médicis en Jança la mode. EJJe avait quelques bonnes raisons pour cela...
Scaramouche ou les infortunes de l'adultère
Le peuple n'eut pas d'indulgence pour les femmes adultères *. Promenées nues à travers la ville ou enfermées de force dans un couvent, ceJJes-ci n'hésitaient pas cependant à commettre des délits bien plus graves...
Le « Grand Siècle » des empoisonneuses
Arsenic, orpiment, sublimé, eau-jorte... Avec leur reient de satanisme, les procès d'empoisonneurs - comme celui de Marie Besnard - continuent à fasciner. Au Grand Siècle, les poisons étaient une « arme sournoise » pour les femmes qui voulaient échapper aux maris que la société leur avait imposés.
L'« accusé » Henri III
M. Didier Godard souhaite «réagira l'article d'ArJette Lebigre f L'Histoire n° 28, novembre 1980) qui se voudrait une réhabilitation d'Henri III » ; il soulève le problème de l'homosexualité du roi :