Jacques Berlioz

Lettres d'amour du Moyen Age

« En regardant tes cheveux je pense que l'or est moins blond »... Bien des lettres d'amour du Moyen Age sont parvenues jusqu'à nous. Mais s'agit-il de documents authentiques, ou d'exercices littéraires ? Le mystère reste entier*.

Le procès de l'usurier

L'usurier médiéval est l'objet de clichés bien établis : généralement juif, unanimement détesté, il serait impitoyable avec les mauvais payeurs. Une image qu'il convient de reconsidérer pour saisir le rôle essentiel de ce personnage dans réconomie du temps.

Opinel, la fortune d'un couteau savoyard

En 1890, Joseph Opinel, taillandier en Maurienne, invente le couteau qui porte son nom. Un siècle plus tard, l'entreprise de coutellerie dirigée par ses descendants produit quatre millions de couteaux par an, dont plus du tiers sont exportés. Aujourd'hui, une exposition à Thiers, capitale de la coutellerie, souligne le dynamisme de cette activité en France*.

S.O.S. paysages cisterciens

A partir du xne siècle, les moines de Cîteaux construisent dans toute l'Europe d'innombrables abbayes, qui sont aussi des exploitations agricoles, et ont à ce titre profondément marqué le paysage rural. Aujourd'hui, ce patrimoine est menacé .

Éros et la Vierge

Emblème de la maternité, symbole du rôle nourricier de l'Église, le sein féminin est très souvent au Moyen Age associé à l'image de la Vierge. Ce qui ne l'empêche pas d'être aussi un objet érotique...

Flodoard et l'épopée des évêques de Reims

A soixante ans, Flodoard, prêtre et chanoine de l'église de Reims, entreprend de raconter l'histoire des évêques qui se sont succédé dans la ville. Son livre, l'un des monuments du Xe siècle, est l'œuvre d'un véritable historien, mais aussi d'un habile politique. Michel Sot lui a consacré sa thèse, aujourd'hui publiée*.

Récits polissons à la manière de Boccace

Au milieu du xve siècle, un auteur anonyme compose le premier recueil de nouvelles de la littérature française, inspiré du « Décaméron » de l'Italien Boccace. On l'a longtemps considéré comme un fatras peu original d'histoires gaillardes et de récits scabreux. Il y a pourtant bien plus que cela dans les « Cent Nouvelles nouvelles ».