États-Unis

Les malentendus transatlantiques

Le 6 juin 2004, George W. Bush assistera aux célébrations normandes : un signe infaillible du réchauffement transatlantique. Depuis soixante ans, en effet, la commémoration du Débarquement constitue un enjeu diplomatique entre Washington et Paris.

Les ravages de l'agent orange

Au moment où les États-Unis recherchaient des armes de destruction massive en Irak était publié un nouveau bilan des dégâts causés par l'agent Orange, ce défoliant massivement largué, entre 1962 et 1971, par l'armée américaine au Vietnam. Entre 2 et 5 millions de civils pourraient avoir été contaminés.

Au coeur de la « sale guerre »

A l'été 1964, les Américains ont été plongés dans la guerre sans s'en rendre compte. Un conflit de dix ans commencé dans la clandestinité, devenu croisade contre le communisme et bientôt « sale guerre » impérialiste, où 3 millions de jeunes appelés ont combattu. Un conflit perdu, qui a laissé aux États-Unis une blessure ouverte.

Les Américains au Vietnam : l'engrenage

L'Amérique n'en finit pas de s'interroger sur la guerre du Vietnam. Qui est responsable ? Au banc des accusés, les présidents Kennedy et Johnson, qui ont officiellement pris la tête de la guerre au début des années 1960. En réalité, pour comprendre l'engagement américain au Vietnam, il faut remonter à l'année 1950.

L'irrésistible ascension des conservateurs

La longue marche de la droite américaine a commencé il y a un demi-siècle. Les conservateurs ont mis longtemps, toutefois, à trouver une expression politique. De Ronald Reagan à George Bush, retour sur les grandes étapes d'une prise du pouvoir.

La croisade des néoconservateurs

Paul Wolfowitz, Richard Perle, Elliott Abrams... La guerre en Irak les a rendus célèbres : ils auraient, dit-on, influé sur la politique étrangère américaine et conduit le président Bush sur la route de Bagdad. Animés par un esprit de croisade.

Guerre aux pauvres !

Depuis une vingtaine d'années, les programmes sociaux sont démantelés les uns après les autres. Cette politique concrétise la victoire d'économistes de l'université de Chicago et de Milton Friedman, l'un des maîtres à penser de la droite américaine.