Antiquité

À la recherche d'une capitale perdue

Soucieux d'implanter des colons grecs dans tout l'empire, Alexandre et ses successeurs ont été d'inlassables fondateurs de villes. Dans les années 1960, une cité grecque a émergé des fouilles françaises conduites à Aï-Khanoum, au nord de l'Afghanistan, depuis dévasté par la guerre.

La puissance d'Alexandrie

Symbole de la civilisation hellénistique, dotée d'une des Sept Merveilles du monde antique, Alexandrie d'Égypte n'a cessé, depuis sa fondation par Alexandre le Grand, d'attiser rêves et convoitises. Le choix du site était pourtant un vrai défi.

Le triomphe de la culture grecque

Après la conquête d'Alexandre, la culture grecque se répandit jusqu'aux confins de l'Asie centrale. Au Proche-Orient, un puissant mouvement d'hellénisation toucha toutes les couches de la société. Non par la force, car jamais devenir grec ne fut une obligation, mais par la formidable capacité d'intégration de l'hellénisme.

Le partage de l'empire

La fulgurance de la conquête macédonienne suivie de la mort prématurée du conquérant crée trop souvent l'illusion de l'éphémère. Si sa disparition porte un coup fatal à la structure politique dont il s'est proclamé l'héritier - l'empire des Achéménides -, l'essentiel de la conquête se trouve sauvegardé. L'aventure d'Alexandre bouleverse le monde pour longtemps.

La conquête en six questions

En une dizaine d'années, Alexandre le Grand, ayant débarqué en Asie Mineure au printemps 334, parvient avec son armée jusqu'aux rives de l'Indus, avant de revenir à Babylone où il meurt en juin 323. Il a vaincu Darius, le roi des Perses, et hérité de son immense empire. Comment cette entreprise a-t-elle pu réussir ? Et quelles en sont les conséquences ?

Sources anciennes... et nouvelles

Nous ne disposons que de très peu de sources directes du règne d'Alexandre. Mais depuis un demi-siècle des découvertes permettent d'illustrer de manière nouvelle les rapports qu'Alexandre a entretenus avec les populations de l'empire perse.

Le corps d'un roi

On dit qu'il était grand, beau, doté d'une crinière léonine et qu'il sentait bon. C'est que le corps du roi est d'abord une construction politique. Les sources nous permettent aussi d'entrer dans son intimité.