Armée

Boulanger, l'homme providentiel de la République

« C'est Boulanger qu'il nous faut ! » Il y a cent ans, la France s'enthousiasmait pour un jeune général au nom très roturier. Depuis cette époque, le « boulangisme » n'a cessé d'intriguer. Voici le récit par Michel Winock d'une vieille passion française - ni de gauche ni de droite -, qui s'explique d'abord par le recours à l'homme providentiel dans un pays déchiré.

Sandino sans masque

Cinquante ans après sa mort, César Augusto Sandino est devenu le héros du Nicaragua révolutionnaire. Et il a pris les habits du patriote martyr que la propagande propose à l'admiration des foules. Dans l'article qu'on lira ici, il s'agit de rétablir la vérité et de saisir, sans masque, l'identité de Sandino.

La tragédie des « malgré-nous »

C'est une véritable tragédie qu'ont vécue les « malgré-nous » alsaciens, lorrains et luxembourgeois incorporés de force dans l'armée allemande. Suspects aux yeux des Allemands, suspects aux yeux de la Nation, ceux qui en seront victimes se sentent incompris.

1 600 000 prisonniers de guerre !

1 600 000 prisonniers de guerre ! Pour les Allemands, un formidable réservoir de main-d'œuvre potentielle. Pour Vichy, des enfants chéris, et le ferment, lui aussi potentiel, de la Révolution nationale. Un enjeu sournoisement disputé.

Xénophon et l'odyssée des "Dix-Mille"

« Rien de plus curieux, écrivait Taine, que cette armée grecque, république voyageuse, qui délibère et qui agit, qui combat et qui vote... » Il est vrai que l'« Anabase » de Xénophon n'a pas fini de captiver le lecteur par l'aventure singulière qu'est la longue marche de 6 000 kilomètres à travers l'Asie de 10 000 soldats grecs. Philippe Gauthier a relu avec attention ce récit édifiant qui illustre bien les ombres et les lumières de la civilisation grecque.

Mourir à Verdun

A Verdun, du 21 février au 18 décembre 1916, c'est l'enfer. Et l'horreur de la guerre prend des dimensions jamais atteintes. On comprend alors pourquoi l'un des plus terribles secrets fut celui des pertes. Mais qu'est-ce qui a pu pousser ces hommes à se faire tuer plutôt que d'abandonner la lutte ?