Bourgeoisie

La fortune des Français sous Louis XIV

« Êtes-vous "riche" ? »... Personne en France n'avoue sa richesse. H en était déjà ainsi sous Louis XIV. Entre quelles mains îtaient les tortunes de l'Ancien Régime ? Les écarts de revenus provoquaient-ils des jalousies, des colères, des révoltes ? Les sujets de Louis XIV étaient-ils plus riches que nous ? Pierre Goubert répond ici à ces questions en bousculant les idées reçues.

Les premières sonnettes à domestiques

Quand on a commence a « sonner la bonne » dans les maisons bourgeoises, ce fut un changement de rapports entre maîtres et domestiques. A travers le regard aigu d'un journaliste de l'époque, Pierre-Louis Roederer, Michelle Perrot évoque ici ce tournant dans la vie privée.

La puissance occulte de l'argent

«Affairisme ! » : ce fut une des accusations portées contre le pouvoir au cours du précédent septennat. Dans son dernier livre, Jean-Noël Jeanneney nous rappelle que i'a/Jairisme, intrinsèquement Jié au pouvoir, fut le péché de toutes les Républiques*.

Flaubert dans le miroir de l'histoire

Voilà cent ans Flaubert mourait, âgé de cinquante-neuf ans. On sait avec quel soin l'artiste de Croisset avait raconté la Carthage antique dans Salammbô. C'est pourtant dans L'Éducation sentimentale qu'il s'est affirmé véritable historien.

Les pianos de la bourgeoisie au XIXe siècle

800 000 pianos sont produits annuellement dans le monde, mais en France une seule maison en construit encore. En 1847, à l'apogée de la période artisanale, le nombre des facteurs français approchait les deux cents, et la seule firme Pleyel sortait annuellement plus de 25 000 pianos à la fin du siècle. Pourquoi cette vogue passée ?

Quand la province tenait salon...

La Révolution française est née, en partie, de la diffusion des Lumières. Nul, aujourd'hui, ne songe à le contester. Mais l'étude approfondie des académies de province, menée par Daniel Roche*, réserve quelques surprises et bouscule bien des clichés sur la part de la bourgeoisie et de la noblesse dans l'idéologie nouvelle de la République des lettres.