Catholicisme

Batailles autour des convertis

Les interrogations sur le très récent retour à Dieu de Max Gallo nous rappellent qu'au siècle dernier les conversions tardives - celle d'Herriot notamment - furent parfois l'objet de batailles féroces entre les tenants de l'Église et ceux de la République. Récit.

Dieu à droite, Jésus à gauche ?

C'est seulement à partir de 1892 que les catholiques sont entrés — doucement — en république, et par la droite. Un siècle plus tard, la corrélation entre pratique religieuse et vote à droite reste plus forte que toute autre. Mais, sous cette continuité de façade, tout s'est compliqué dans le rapport entre la religion et le vote.

La croisade après les croisades

La croisade ne cessa pas avec la chute des États latins en 1291. Les papes continuèrent de susciter des expéditions qui, avec l'expansion de l'Empire ottoman, trouvèrent une nouvelle raison d'être. Sous la forme de la lutte contre l'infidèle, la croisade survit jusqu'au coeur du XVIIe siècle.

Des catholiques contre le monde moderne

En réaction à la Révolution française et à l'ordre libéral qui en était issu s'affirme au xixe siècle un catholicisme « intransigeant » qui forme le projet d'une « civilisation chrétienne ». Longtemps majoritaire au sein de l'Église, déchiré par le ralliement à la République demandé par le pape Léon XIII en 1892, il se trouvera finalement marginalisé par le concile de Vatican IL

Irlande du Nord : la guerre des berceaux

Les catholiques, longtemps minoritaires en Irlande du Nord, sont en passe d'y devenir majoritaires. Parce qu'ils ont un taux de natalité supérieur à celui des protestants. Et parce que, fait nouveau, ils émigrent moins. La démographie est bien devenue, entre leurs mains, une arme politique.

Les catholiques sont-ils de mauvais capitalistes ?

On a longtemps dit que la religion protestante, valorisant la réussite individuelle et l'accumulation de richesses, avait été un facteur favorable au développement du capitalisme. L'évolution de l'économie française depuis deux siècles montre pourtant que nos compatriotes, malgré leur répulsion affichée pour l'argent, ont su efficacement concilier l'éthique catholique et la recherche du profit.