TGV : un train de retard ?
La France lance en grande pompe le TGV Doit-on se féliciter d'avoir mis en chantier cette grosse machine si gourmande en investissements ?
La France lance en grande pompe le TGV Doit-on se féliciter d'avoir mis en chantier cette grosse machine si gourmande en investissements ?
En 1981, François Mitterrand est élu président de la République. La gauche retrouve sa place clans le jeu politique.
1980 : Marguerite Yourcenar entre à l'Académie française. Un symbole et l'occasion pour les femmes de mesurer le chemin accompli dans la conquête de l'égalité. L'occasion aussi d'écrire leur histoire sans anachronismes ni ressentiment ? Pas si sûr... Dans la production des vingt dernières années, Mona Ozouf a reconnu des chefs-d'œuvre et épinglé quelques excès. Pour elle, le bilan est clair : les livres intelligents n'ont jamais séparé l'histoire des femmes de celle des hommes.
Depuis quinze ans, la progression électorale du Front national ne s'est pas interrompue. Comment expliquer les succès du parti d'extrême droite? Par le charisme de son chef? L'immigration? L'insécurité? La mondialisation? La corruption? La crise des valeurs traditionnelles et de la représentation politique... ? Jacques Julliard attribue une lourde responsabilité aux élites intellectuelles et politiques.
Le vote d'extrême droite ne traduit pas la plainte d'une France du passe, mais bien le mal de vivre d'une France urbaine touchée par la crise. Les électeurs du Front national sont jeunes, actifs, ouvriers ou petits patrons. Analyse de ses progrès électoraux depuis dix ans.
A la fin des années 1970, l'extrême droite a pris en France une allure intellectuelle et culturelle. Refusant l'héritage judéo-chrétien, elle s'affirme résolument néo-païenne, européenne et différentialiste. Étendant son influence bien au-delà du Figaro Magazine et du club de l'Horloge, elle suscita un débat public virulent. Mais sans lendemain.
Le rideau est tombé. Le solitaire de Colombey ne reviendra plus. L'âge héroïque est révolu. Le dernier nationaliste a disparu. Ses qualités de tacticien, la guerre d'Algérie, les dissensions de la gauche avaient permis à l'homme du 18-Juin un « come-back » imprévu. Une fois au pouvoir, de Gaulle a disposé, jusqu'en 1962, d'un appui massif de l'opinion. On a beau aligner tous ses mérites, vérifier tous ses titres de gloire, cela ne suffit pas à expliquer la confiance spontanée que les Français lui offrirent alors.
Qui est l'homme dont le nom se charge soudain de tous les espoirs au lendemain du 13 mai 1958 ? D'abord, aux yeux des Français, le rebelle de 1940. Mais celui qui avait en horreur le système des partis de la IIIe République est aussi porteur d'un véritable projet constitutionnel. Il s'affirme alors comme l'inventeur de la « monarchie républicaine ».
Le 13 février 1960, la première bombe A française explose à Reggane, dans le Sahara. Ainsi le pays entre dans le « club » atomique. Et le Général peut faire de cette arme nouvelle le socle de l’indépendance nationale. On découvre aujourd’hui que cette politique relevait moins du calcul stratégique et du raisonnement diplomatique que du sentiment.
Adoptée le 28 septembre 1958 par près de 80 % des Français, la Constitution de la Ve République fonde un système politique original et ambigu. Sa principale nouveauté réside dans la place fondamentale dévolue au président de la République. Et la réforme de 1962 confirme la lecture « présidentielle » du régime. Une page de l’histoire nationale était tournée.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.