« Discours sur le colonialisme » d'Aimé Césaire
Le procès implacable d'une Europe « indéfendable » pour avoir colonisé le monde au nom de la civilisation.
Le procès implacable d'une Europe « indéfendable » pour avoir colonisé le monde au nom de la civilisation.
Quand la « destinée manifeste » du peuple américain s'exporte.
En août 1940, les deux tiers de la France sont sous la botte nazie. L'Algérie semble épargnée, mais le cri est général : « Hitler arrive ! » Dans l'esprit de millions d'Algériens illettrés naît un espoir nourri par des décennies de frustrations.
L’expression sonne avec l’évidence des catégories scolaires. Pourtant, les « Grandes Découvertes » sont une construction du XIXe siècle, au temps où l’Europe était sûre d’elle-même. Une page de notre histoire qui mérite d’être explorée avec un regard neuf.
Au XIXe siècle, les nations européennes se lancent à la conquête de l'Asie, de l'Afrique. En quelques décennies, c'est toute une partie du monde qui passe sous la domination de l'autre. Au nom de la liberté et du libre-échange !
En 1910, le Japon annexait la Corée voisine, se targuant d’une mythique parenté originelle entre les deux peuples. Retour sur les ombres du colonialisme nippon.
Kalmouks, Nubiens, Esquimaux, Peaux-Rouges... A partir de 1877 et jusqu'à la Première Guerre mondiale, le Jardin d'acclimatation offre aux Parisiens le spectacle de « sauvages » aux mœurs féroces et aux accoutrements pittoresques. Les badauds accourent, mais aussi les anthropologues, qui se livrent à de savantes observations. Ces « leçons d'ethnographie » ont fait l'objet d'une exposition au musée des Arts et Traditions populaires*.
L'intérêt des Etats-Unis pour les Philippines ne se dément pas. Les nécessités stratégiques et économiques n'expliquent pas tout. Les relations entre les deux pays sont aussi marquées par un épisode oublié : la guerre de 1898. Une guerre qui, pour les analystes américains, a conditionné l'avenir des Philippines.
« Il manque aux Français, malgré toutes leurs qualités, la faculté de comprendre l'autre, l'intelligence de l'âme étrangère, l'aptitude à rendre justice aux indigènes... » Aux yeux des géographes allemands, les Français étaient les pires colonisateurs.
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