1856 : la domination coloniale anglaise en Inde semble assurée par une armée de 238 000 soldats indigènes, les cipayes*. Tout change avec l'introduction d'un nouveau fusil. Les cipayes, végétariens par conviction religieuse, refusent d'utiliser les nouvelles cartouches enduites de graisse animale. Cela suffit à réveiller les passions et à déclencher une sanglante révolte qui met en péril la première puissance industrielle de l'époque.

« Alger ! Alger ! criait-on de toutes parts, comme les Romains criaient Carthage ! » Il y a cent cinquante ans, le 14 juin 1830, la flotte française débarquait à Sidi-Ferruch. La prise d'Alger commençait. Les témoins du temps l'ont racontée.

Dans le discours occidental sur le monde « sauvage », se lit une autre Europe.

L'histoire de l'Algérie coioniaïe sort de la légende - la rose et la noire. On sait mieux, notamment, aujourd'hui, qui étaient ces « colons » qu'on appellera les Pieds-Noirs. Les derniers livres parus nous en offrent un portrait bigarré.

Partout dans le monde, on rencontre des communautés indiennes. A Ceylan, où elles regroupent 1 200 000 personnes, de récentes flambées raciales ont attiré l'attention sur leur histoire.

Autour d'Agde, sous la terre du Languedoc comme sous les eaux de la Méditerranée, les archéologues découvrent, épars et hétéroclites, les modestes objets de la vie quotidienne au temps de l'implantation grecque. Au bout de ce jeu de piste, des observations quasi ethnologiques sur les rapports entre colons et indigènes.

Le royaume d'Abomey, au sud de l'actuel Bénin, a longtemps frappé l'imagination des Européens qui osèrent s'aventurer à l'intérieur du pays au début du XVIIIe siècle. Aussi disposons-nous de témoignages qui permettent de reconstituer et de comprendre le passé de cet Etat africain pré-colonial.