Paroles de Comanches
Le 6 juin 1944, treize Indiens débarquaient en Normandie.
Le 6 juin 1944, treize Indiens débarquaient en Normandie.
Relire les archives du Débarquement, c'est découvrir les débats, les hésitations et la part de hasard qui décident d'une victoire. Olivier Wieviorka nous invite à cette reconstitution minutieuse et passionnante.
Le 6 juin 2004, George W. Bush assistera aux célébrations normandes : un signe infaillible du réchauffement transatlantique. Depuis soixante ans, en effet, la commémoration du Débarquement constitue un enjeu diplomatique entre Washington et Paris.
Les Alliés l'ont délibérément exclu du plan de débarquement. Ils l'ont écarté des opérations du 6 juin. De Gaulle, arrivé en Normandie le 14 juin, réussit pourtant à transformer cette humiliation en victoire politique.
Les soldats américains étaient impatients de rencontrer les jeunes Françaises. Femmes faciles et infidèles : ils avaient sur elles bien des idées reçues.
La Résistance a apporté une aide appréciable. Peut-être sous-employée.
Depuis 1942, les Allemands avaient entrepris de fortifier la façade atlantique. Région placée sous le commandement des deux plus prestigieux maréchaux de l'armée : Rundstedt et Rommel. Alors, comment expliquer leur surprise le 6 juin ?
Complément indispensable au débarquement allié en Normandie, celui des côtes méditerranéennes visait à prendre les Allemands en tenailles. Les troupes françaises s'y sont particulièrement illustrées, sous la direction d'un chef d'exception : le général Jean de Lattre de Tassigny.
En juin 7 944, les Alliés larguent 500 parachutistes français sur deux bases bretonnes : le village de Saint-Marcel, dans le Morbihan, devient un véritable camp retranché, défendu par 2 400 hommes. Attaqué par les Allemands, il tombe au soir du 18 juin. Mais il aura facilité la fusion entre les parachutistes et les combattants de l'intérieur.
300 000 hommes, 1200 bâtiments de guerre, 5700 bateaux de transport... Les premiers combattants alliés parviennent sur les plages normandes à six heures trente, au matin du 6 juin. Au terme d'une préparation de plusieurs mois. Mais dans la plus grande incertitude sur leurs chances de réussite.
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