La fête des mères
Décorées, érigées en monuments, fêtées par les municipalités, les mères ont été l'objet d'une intense propagande à une époque où la France manquait d'enfants et où l'État avait besoin de soldats pour faire la guerre.
Décorées, érigées en monuments, fêtées par les municipalités, les mères ont été l'objet d'une intense propagande à une époque où la France manquait d'enfants et où l'État avait besoin de soldats pour faire la guerre.
Savoir si l'amour maternel existait ou non il y a deux siècles est aujourd'hui une question ouverte. Mais n'est-il pas étonnant que la question porte systématiquement sur l'amour maternel ? D'amour paternel, point ! Un tel oubli n'est-il pas un aveu ?
Symbole de l'arbitraire royal, la lettre de cachet sort enfin de la légende. Pour Claude Quétel, elle répondait d'abord aux exigences des familles nobles et bourgeoises, désireuses de se débarrasser de quelque rejeton non conformiste.
25 millions en 1755, 29 millions en 1800, 30 millions en 1810... Après de nouvelles recherches, il a fallu corriger, en les augmentant, les chiffres de la population française. Et l'on comprend mieux aujourd'hui pourquoi Napoléon a pu tenir tête à l'Europe coalisée.
Dupont et Dupond. Tévenot et Théveneaux, Bonnot et Bonneau... Le nom de famille a connu bien des aventures. Comment retrouver sa forme ancienne ?
Signature d'un individu, d'un lignage, les armoiries - les armes - ne furent pas, comme on le croit, l'apanage de la seule noblesse. Avant d'être un privilège social, elles étaient un signe de reconnaissance, nous apprend Michel Pastoureau dans un livre qui vient de paraître*.
La démographie chinoise s'affole, Pékin annonce un eugénisme drastique. Cette explosion démographique serait-elle conjoncturelle ou liée à un passé très lointain ?
1789 fut aussi l'œuvre de fils de famille, de jeunes privilégiés, d'enfants bénis de Infortune. Masochisme ? Non, révolte ! L'absolutisme monarchique en cachait un autre, plus discret, non moins pesant: celui du père. Ainsi, Talleyrand...
En décembre dernier s'est achevée « l'année de l'enfance », qui a renouvelé l'actualité des travaux de Philippe Ariès, historien pionnier des mentalités. Il y a vingt ans, il nous démontrait que l'enfant et la famille avaient une histoire. Où en sont ses thèses aujourd'hui ?
Connaissez-vous Jan Van Eyck (v. 1390-1441) ? Oui, bien sûr, et certainement son plus célèbre tableau, le portrait des Époux Arnolfini. Devant celui-ci, l'historien peut-il prétendre ajouter à votre plaisir d'amateur d'art ?
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