France

Haro sur les jésuites !

Ils égorgent les rois, agissent pour l'étranger, sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Pourquoi les «hommes noirs» ont-ils, depuis quatre siècles, alimenté tant de fantasmes ? En proclamant leur allégeance à Rome, ils bravent avec constance le pouvoir politique français, partisan de l'indépendance à l'égard du Saint-Siège.

La contre-offensive des catholiques

Au XVIIe siècle, en réaction contre la Réforme protestante et dans le droit fil du concile de Trente, l'Eglise lance sur les routes de France un véritable réseau de missionnaires pour reconquérir ses fidèles. L'infatigable apostolat de ces religieux a façonné, pour plusieurs siècles, les consciences et les comportements des catholiques français.

Le défi protestant

C'est sous François Ier que^débute la chasse aux partisans de l'Eglise réformée. Jusqu 'à la Révolution, en passant par la révocation de l'édit de Nantes en 1685 et la guerre des Camisards au début du XVIIIe siècle, les protestants français font figure de minorité persécutée. Paradoxalement, explique ici Philippe Joutard, cette situation a forgé leur dynamisme et leur a conféré une influence disproportionnée à leur nombre.

On se bat pour des reliques !

S'il fallait un exemple de la passion religieuse des Français, le culte des reliques serait celui-là. Partout, au Moyen Age, on vénère des dépouilles réputées miraculeuses: un os de saint Eloi, une dent du Christ ou une goutte du lait de la Vierge...

Saint Bernard, le soldat de Dieu

Depuis son monastère de Clairvaux, saint Bernard part à l'assaut de la société du XIIe siècle. Pour lui, l'idéal monastique est un idéal de combat. Croisade, lutte contre l'hérésie, dénonciation de la corruption des prêtres: il est sur tous les fronts. De la ruse à l'injure, tous les moyens paraissent bons à cet homme de passion pour disqualifier ses adversaires.

La contre-offensive des catholiques

Au XVIIe siècle, en réaction contre la Réforme protestante dans le droit fil du concile de Trente, l’Église lance sur les routes de France un véritable réseau de missionnaires pour reconquérir ses fidèles. L’infatigable apostolat de ces religieux a façonné, pour plusieurs siècles, les consciences et les comportements des catholiques français.

On se bat pour des reliques !

S’il fallait un exemple de la passion religieuse des Français, le culte des reliques serait celui-là. Partout, au Moyen Age, on vénère des dépouilles réputées miraculeuses : un os de saint Eloi, une dent du Christ ou une goutte du lait de la Vierge…

Saint Bernard, le soldat de Dieu

Depuis son monastère de Clairvaux, saint Bernard part à l’assaut de la société du XIIe siècle. Pour lui, l’idéal monastique est un idéal de combat. Croisade, lutte contre l’hérésie, dénonciation de la corruption des prêtres : il est sur tous les fronts. De la ruse à l’injure, tous les moyens paraissent bons à cet homme de passion pour disqualifier ses adversaires.

Le défi protestant

C’est sous François Ier que débute la chasse aux partisans de l’Église réformée. Jusqu’à la Révolution, en passant par la révocation de l’édit de Nantes en 1685 et la guerre des Camisards au début du XVIIIe siècle, les protestants français font figure de minorité persécutée. Paradoxalement, explique ici Philippe Joutard, cette situation a forgé leur dynamisme et leur a conféré une influence disproportionnée a leur nombre.