La chasse aux blasphèmes (XVIe-XVIIIe siècles)
« Pardieu ! » Il ne coûte rien aujourd'hui de blasphémer. Hier encore, on y risquait sa peau...
« Pardieu ! » Il ne coûte rien aujourd'hui de blasphémer. Hier encore, on y risquait sa peau...
De quand date notre ponctuation ? On n'a pas toujours écrit avec des points, des virgules, des guillemets. Une table ronde internationale a récemment rassemblé, à Paris, des spécialistes de cette pointilleuse histoire.
On n'a retenu de la guerre menée en 1494 par Charles VIII en Italie que la seule ouverture de la France à la Renaissance. Sans voir qu'un envahisseur peut être attendu et espéré...
A l'aube de ce siècle, l'ancien « service à la française », qui plaçait simultanément divers plats sur la table, s'efface devant le «service à la russe ». Désormais, les plats seront successivement présentés aux convives...
L'histoire se fait aussi avec des archives privées. Leurs détenteurs, avant de mourir, prennent généralement le soin de confier leur trésor personnel à des institutions publiques, telles que les Archives nationales, la Fondation nationale des sciences politiques, des Centres de recherches universitaires, etc. Jean Maitron, historien du mouvement anarchiste, est mêlé à l'histoire des archives André Marty - un cas particulier.
A faire l'histoire de la médecine du côté des patients, comme le propose une récente rencontre sur « la médicalisation en France (XVlIle-XXe siècles) », on découvrira le rôle des guérisseurs et autres remèdes de « bonne femme ».
Bientôt la fin de la chasse, bientôt Raboliot braconnera... Mais qui sont ces braconniers ? Les archives judiciaires solognotes de Romorantin font d'étranges révélations...
« Gros », « rude » et « pesant », longtemps lié aux compagnies de pillards, victorieux aussi souvent que défait, Bertrand du Guesclin méritait-il d'entrer dans la légende de l'histoire de France ?
Que se passe-t-il dans une petite ville de l'Ancienne France quand les jeunes, exclus de la vie sociale, se décident à manifester leur mécontentement ?
Il y a quarante ans encore, dans les Dombes, on portait les enfants malingres, comme au XIIIe siècle, au bois de Guinefort, un saint Lévrier. L'ouvrage fondamental que Jean-Claude Schmitt vient de consacrer à ce culte séculaire est un chef-d'œuvre d'ethno-histoire.
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