La Solution finale : le jour et l'heure
Les recherches récentes montrent qu'il n'y eut pas un ordre unique de mise à mort. Mais une prise de décision progressive, dans un mouvement de radicalisation.
Les recherches récentes montrent qu'il n'y eut pas un ordre unique de mise à mort. Mais une prise de décision progressive, dans un mouvement de radicalisation.
Quelle est la place d'Auschwitz-Birkenau dans la destruction des Juifs d'Europe ? A l'été 1942 est installé dans le camp un centre d'extermination qui deviendra le lieu principal de la Solution finale. Plus d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants déportés de toute l'Europe y ont trouvé la mort.
Certes le génocide a hâté la reconnaissance de l'État hébreu. Mais le projet sioniste est une invention du XIXe siècle.
Pendant près de quatre ans, de 1975 à 1979, un régime de terreur et de destruction décime le Cambodge. Forgé dans la lutte contre les Français puis contre les Américains, le communisme khmer accède au pouvoir avec Pol Pot. Pour commettre un génocide.
La guerre accélère brutalement le processus d'élimination des « ennemis » du nazisme : les résistants et les opposants politiques, les « asociaux », les malades mentaux et les handicapés, les Slaves, les Juifs et les Tsiganes. Voici l'effroyable bilan de cette oeuvre de destruction.
Qui est responsable de l'extermination des Juifs ? Hitler seul ? Ses plus proches collaborateurs ? Le peuple allemand tout entier ? Depuis les années 1950, les historiens n'ont cessé d'en discuter.
Préméditation, désignation d’un groupe cible et extermination méthodique à la machette et au fusil : le massacre, au Rwanda, au printemps 1994, de 1 million de Tutsi est bien un génocide. Perpétré dans l’indifférence de la communauté internationale. Récit.
Depuis 1968, Serge Klarsfeld poursuit inlassablement les responsables de l'extermination. Tout en construisant une oeuvre unique : le Mémorial de la déportation des Juifs de France, nom par nom, convoi par convoi.
L'Industrie de l'Holocauste de Norman Finkelstein, un pamphlet dû à un universitaire américain, suscite une très vive polémique. Pour la première fois, une historienne du génocide, Annette Wieviorka, a décidé d'aller, sans détour, au coeur des questions soulevées par cet ouvrage. Sur les intérêts financiers en jeu dans les réparations. Sur le rôle des organisations juives américaines. Sur l'instrumentalisation de la Shoah en Amérique. Et en Israël à des fins politiques.
Qui sont les responsables du génocide rwandais ? Alors qu'au Tribunal pénal international, les procès se poursuivent, un livre récemment primé aux « Rendez-vous de l'histoire de Blois » remonte aux origines de la tragédie.
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