Le cas Soljenitsyne
Sa mort il y a un an a rappelé au monde la stature de ce géant de la littérature. Georges Nivat, un des grands connaisseurs de son oeuvre, retrace l’itinéraire de cet inlassable lutteur.
Sa mort il y a un an a rappelé au monde la stature de ce géant de la littérature. Georges Nivat, un des grands connaisseurs de son oeuvre, retrace l’itinéraire de cet inlassable lutteur.
Au cours de ses trois mois au pouvoir, Beria a lancé d'ambitieuses réformes. En témoignent ses notes au Praesidium, pour la première fois traduites en français.
Un formidable espoir soulève l'Union soviétique dès le printemps 1953. En particulier dans les camps du Goulag. En mai 1954, une grève éclate dans celui de Kenguir, au Kazakhstan. Pendant cinq semaines, les détenus vont tenir tête au Kremlin.
Un million de personnes ont été exécutées en URSS pour des raisons politiques. Un million et demi sont mortes au Goulag et autant en déportation. Onze millions et demi sont mortes de faim. Des chiffres implacables, encore provisoires, qu'on ne peut récuser ni feindre d'ignorer.
1974 : L'Archipel du Goulag, d'Alexandre Soljénitsyne, est traduit en français. L'événement bouleverse l'opinion publique occidentale. Claude Durand, son éditeur de l'époque, aujourd'hui président-directeur général des éditions Fayard, nous rappelle dans quelles circonstances eut lieu ce véritable séisme politique.
De 1937 à 1945, des peuples entiers de l'ex-URSS furent déportés de leur république d'origine. Ces centaines de milliers de citoyens soviétiques, déchus de leurs droits civiques, devinrent les prisonniers d'un vaste système concentrationnaire sans barbelés ni miradors. Un « second Goulag », que l'ouverture des archives soviétiques permet aujourd'hui de découvrir.
Combien y a-t-il eu de prisonniers dans les camps soviétiques pendant la période stalinienne ? Cette question se pose avec acuité aujourd'hui, parce que de nouvelles archives sont ouvertes en Russie. Et que les historiens y découvrent une réalité bien différente de ce qu'on a cru et enseigné depuis plus de vingt ans : les chiffres qui circulaient jusqu'ici avaient été considérablement grossis. Nicolas Werth>, chargé de recherches au CNRS, actuellement en mission à Moscou, a consulté des milliers de pages qui nous apprennent ce que fut la réalité du goulag. Il nous livre un premier bilan de ses recherches.
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