Il y a soixante-dix ans, la guerre d'Espagne commençait. Un conflit de trois ans qui divisa profondément le pays et l'Europe entière. Et dont les cicatrices ne sont pas toutes refermées.

Lénine, après Marx, a théorisé la guerre civile comme moyen de prendre le pouvoir. Et de le garder. Une leçon que les communistes, partout dans le monde, n'ont pas manqué d'appliquer.

Né à Madrid en 1933, l'écrivain Michel del Castillo a fui en France, avec sa mère, le régime franquiste. Il évoque ici ces douloureux souvenirs.

Rome connaît au ier siècle avant notre ère trois guerres civiles qui se succèdent quasiment sans interruption. Faut-il n'y voir que la rivalité de généraux avides de conquérir le pouvoir personnel ?

La guerre de Cent Ans, qui opposa des Français aux Anglais, se doubla d'une guerre civile. A la fin du xive siècle, la folie de Charles VII soumet le pouvoir royal aux luttes des grands qui l'entourent.

La guerre d'Espagne commence en juillet 1936. Un conflit marqué par des affrontements d'une violence inouïe entre le camp des républicains et celui des insurgés, soutenus chacun par des puissances étrangères. Marqué aussi par d'atroces massacres de civils...

Au XIXe siècle, l'Espagne est marquée par la violence politique. Coups d'État libéraux, insurrections carlistes et guerres rythment une difficile construction nationale.

Faut-il croire le pamphlet de Pierre Péan sur le Rwanda ? Selon lui, les crimes des Tutsi depuis 1990 auraient été plus importants que le génocide perpétré par les Hutu en 1994. La mise au point de Jean-Pierre Chrétien*.

Une « guerre civile », mettant aux prises dans un combat fratricide les « partisans » et les fascistes : est-ce ainsi qu'il faut interpréter la libération de l'Italie entre 1943 et 1945 ? C'est la lecture du grand historien résistant Claudio Pavone, dont le maître livre vient d'être traduit en français*.